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Christiane
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 14h33: | |
DANS TON MANTEAU Maintenant tu discutes avec ton chat Déjà trop vieux pour attraper les rats Maintenant tu parles pour toi tout seul Regrettant ces paysages d’amitiés Ces arbres ces fleurs ce foin Que tu n’as pas plantés Ce visage sur la photo Dormant avec les autres Dans des boîtes à souliers Soudain la vie s’évapore Petite buée sur ta vitre Poussière sur ton manteau Une traînée d’absence Dans un ciel d’hiver Un froid dans ton dos
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H à Christiane
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 15h44: | |
une petite merveille . je suis en présence de ce personnage que j'imagine âgé et seul son chat sur les genoux ou sur la table près de lui en train de regarder des photos de sa vie. quelle empathie , quelle tendresse. j'hésite toujours à commenter parce que c'est mon nom qui va apparaitre alors je vais me débrouiller . :
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jml
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 16h15: | |
de la très grande poésie avec de petits mots. |
   
ali
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 21h47: | |
C'est beau, nostalgique et triste;les chats disent bcp de choses et mieux que nous on les utilisant en mots!! |
   
philiPPE
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 22h56: | |
Ali, les chats sont à l'image de leur maitre. Pour l'anecdote,j'en ai un, c'est une image,il fait pas caprice et n'est pas difficile pour la nourriture,il mange ce que je lui donne ou il mange pas |
   
hélène
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 23h10: | |
les chats nous choisissent plus que nous les choisissons et ils sont fidèles j'aurais une belle anecdote à ce sujet . ce sont des êtres libres et indépendants expressifs aussi c'est mon animal préféré .. après les fourmis bien sûr seul dilemme j'aime aussi les oiseaux !
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PhiliPPe
| Envoyé mardi 15 février 2005 - 23h50: | |
La fourmi,c'est moi qui a été le chercher àla SPA ,pas lui ! |
   
Jordy
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 00h49: | |
Très beau texte Christiane! |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 09h47: | |
ah j'ai recueilli beaucoup de chatons perdus Philippe mais maintenant la route me les tue alors j'ai arrêté. sinon souvent dans une nichée l'un d'eux vient vers toi . prends le car vous serez les meilleurs amis du monde je l'ai constaté plusieurs fois |
   
PhiliPPe
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 22h23: | |
Hélène, il y deux type de chats. Le chat de maison et le chat d'appartement. Je suis dans la seconde catégoRie; ses sorties c'est le balcon. |
   
PhiliPPE
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 22h49: | |
PASSONS AUX CHOSES SERIEUSES JE SUIS SENSIBLE A LA POESIE DE CHRISTIANE. ELLE ME TOUCHE FREQUEMENT,JE LA TROUVE TRANCHANTE ET PERCUTANTE ET SOUVENT PRECISE. JE LES DEJA DIT, MAIS JE LE REDIS ET C'EST SINCERE !
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Hélène
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 23h14: | |
Oui je suis d'accord Christiane fait partie des meilleurs de ce forum. pour ton chat Philippe je crois que tu habites Paris ? les maisons y sont rares ou alors il faut avoir de la fortune . et les chats que j'ai eus étaient des dela race chats de gouttière malgré qu'ils étaient souvent d'une seule couleur dont mon plus joli " flocon " blanc aux yeux bleus trouvé sur ma terrasse un jour de toussaint neigeux.
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PhiliPPe
| Envoyé mercredi 16 février 2005 - 23h36: | |
Hélène,je suis en région parisienne, pas à Paris. mais j'ai pas mal trainé à Paris autrefois. Paris c'est trop cher pour moi, mainteNant. Philippe
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ali
| Envoyé jeudi 17 février 2005 - 00h02: | |
Voici un petit conte japonais du recueil" le chat et le samourai" de Teisen Perusat Stork( publisud ) Le peintre et ses deux chats Un peintre avait deux chats ,un gros et un petit.Un ami qui lui rendait visite remarqua au bas de sa porte deux trous,dont l'un était plus grand que l'autre.Il lui demanda la raison de ces deux ouvertures." Le plus grand",dit il," c'est pour que le gros chat puisse passer et le petit trou c'est pour le petit chat." "le petit chat ne pouvait-il donc pas passer par le grand trou?" dit l'ami en riant."C'est vrai!" dit le peintre ."Je n'y avais pas pensé!" |
   
mohand
| Envoyé dimanche 20 février 2005 - 00h45: | |
trés beau poème Christiane qui illustre trois moments importants de la vie dont l'évolution consiste en une chute existentielle inévitable. Le premier stade de cette évolution commence par la présence du vocabulaire relatif a ce qui est vivant(les arbes,les fleurs)meme dans des conditions difficiles(dormir dans des boites à souliers). Le second est illustré par l'évaporation de cette vie sous forme d'émièttement qui transforme l'existence en poussière. Aprés, vient l'anéantissement"la trainée d'absence", une trace qui n'en est pas une.Un nuage, car dans un ciel d'hiver rugueux, et meme insupportable. |
   
yh
| Envoyé dimanche 20 février 2005 - 22h48: | |
Je signe à tout ce qui est dit à Christiane, et puis je ne peux éviter de vous dire une anecdote survenue à l'une des nôtres, oui, une francopolissonne que j'aime beaucoup beaucoup * Nous recevons un jour un message quasi désespéré. Elle avait perdu son chat. Parti, volatilisé. Pas écrasé pas volé non disparu. Puis un autre message aussi désespéré. Elle avait mis le quartier les flics la mairie les enfants, tout en branle comme la mère Michel pour retrouver son chat. Et les jours passe. Il est temps de faire son deuil un deuil soudain meublé par une hallucination. Loin, très loin, venant du paradis des chats elle entend le petit Miaou qu'elle connaît si bien ! Et Miaou et re miaou ! En se guidant à ce faible son elle découvre enfin la malheureuse bête assoiffée affamée, terrorisée à bout de force. Mai où ? Pas la peine de chercher, gens de francopolis. Un soir elle avait rabattu le lit de rendort dans sa logette du mur, avec le chat dedans. ... |
   
Biloulou
| Envoyé dimanche 20 février 2005 - 23h32: | |
"Un froid dans ton dos" C'est très beau, une faille entre la désarticulation du sens et la mélancolie du texte qui l'annonce. |