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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.06.2003 au 30.09.2003 » Désenchantement « précédent Suivant »

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¨De Malaïka
Envoyé samedi 12 juillet 2003 - 14h09:   

Désenchantement
le désenchantement, il se projette à votre visage
Un jour où le soleil brille de tous ses feux
Voile votre coeur de peurs vos yeux d'un voile hideux
Vous invite au bal des pleurs en un pas où deux
Et danse jusqu'aux petites heures
Tous les pas de la terreur
Sans le moindre remords sans aucun tord

Le désenchantement pose lourdement sur vos épaules
Le poids de sa démence avec une telle arrogance
Et L'odeur nauséabonde de ses vielles souffrances
Laissant au creux de votre âme une énorme carence

N'a pour coeur que les restes des coeurs de ses victimes.
Qu'il à pillés comme l'on pille les vitrines
Avec l'envie démesuré de posséder ces trésors étalés
Sans contrainte sans même en avoir de prix à payer

Oui le désenchantement m'est apparu au visage
Moi, Tel un sage, droit dans les yeux je l'ai regardé
Jamais il n'aurait crue que j'y serais bien préparé
Croyant que je périrais comme la barque oubliée sur le rivage

Désenchantement toi le traître le méchant
Il y a si longtemps que je t'attend
que je proclame ta venue toi l'intrus
Avec arrogance et mépris
Moi je te salut!
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florence
Envoyé lundi 14 juillet 2003 - 11h07:   

Hello malaïka, comme promis voici quelques impressions:

D'abord, le thème est intéressant. le désenchantement, c'est bien moins courant que l'Amour, la Haine, l'Espoir etc... Ca nous arrive à tous, le thème reste universel, mais tu peux y glisser des choses personnelles.

Première remarque d'importance, ce qui peut nuire à la lecture de ce texte, c'est d'utiliser la rime, relativement pauvre, juste pour faire "poésie". Laisse tomber la rime, à mon avis, essaye plutôt de cerner mieux, plus précisément, plus concisément les images qui te viennent lorsque tu te remémores les impressions de désenchantement.

Evite aussi les répétitions : tu mets

"Voile votre coeur de peurs vos yeux d'un voile hideux " ce qui veut dire que le désenchantement "voile d'un voile hideux", le mot "arrogant" reviens deux fois, etc..

Un conseil qui me semble opportun, ayant lu certains de tes textes écris à la première personne, je pense qu'il vaut mieux que tu parles de ta voix, que tu personnalises tes textes, que tu exprimes réellement ce qui te touche toi, les sentiments qui te traversent toi. (tu le fais à la fin du texte, mais avec des images plus pauvres qu'au début)Ca aura, paradoxalement, une portée plus universelle que lorsque tu parles du désenchantement comme d'un objet extérieur. Alors que ce qui nous intéresse c'est comment toi tu es désenchantée.

voila. Sinon quelques bonnes idées, comme danser jusqu'aux petites heures, tous les pas de la terreur. et la métaphore sur la possession des biens en vitrine :-))

Bonne continuation

florence
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Malaïka
Envoyé samedi 19 juillet 2003 - 06h51:   

Florence merci!
Comme tu as pu le constater ce texte est à l'étas brute. Je n'essaie pas de mettre des rimes le texte me vient tel qu'il est. Je sais que mes rimes sont pauvre car je ne travaille pas sur les rimes. C'est ce que je ressant et veut livrer qui compte pour moi. Pour la répétition merci de m'expliquer car je ne voyais pas ça de cette façon. Pour moi il y avait un voile couleur de la peur qui recouvrait le coeur et un voile hideux qui recouvrait les yeux. Merci pour les métaphore
C'est très gentil à toi d'avoir pris le temps de me livrer tes commentaires. Je les prend en considération merci encore .
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Malaïka
Envoyé mardi 22 juillet 2003 - 17h25:   

Triste jeunesse perdue.

Triste jeunesse perdue tu n'e n'entends plus.
Tu m'as quitté lorsque de toi mon regard s'est détourné .
Et me voilà tout à coup surprise de ton départ.
Inutile de te poursuivre , Jamais je n'arriverai à te suivre .
Ton départ m'a vieilli , mais heureusement ne m'a pas volé l'amour de la vie .
Jeunesse , mon ancienne amie,
je voudrais te demander pardon
Pour tous ces jours où
Je n'ai pensée qu'à moi, sans même t'apprécier
t'accablant de critiques d'injures et de mépris .
M'en voilà bien punie!
Puisque c'est aujourd'hui que je te chérie .
Et me voilà seul avec mes peines, mes regrets et mes pardons
Sachant que plus jamais, tu ne reviendras me tendre les bras
Me bercer de joie comme autrefois.
Je tenais à te dire merci !Tu auras été ,
Je n'aurai point su te respecter .
Aujourd'hui il ne me reste que tes meilleurs souvenir
que j'ai tant de plaisir à bercer.
Triste jeunesse perdue, me pardonneras-tu ?
De ne pas avoir su t'apprécier .
Lorsqu'en ce temps tu m'avais tout donné.

Fin
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Malaïka
Envoyé vendredi 01 août 2003 - 14h08:   

Je suis petit
Je suis petit je sais !
Voilà pourquoi je garde mon ourson entre mes bras.
Il me rassure, me mène è l'aventure
et lorsque tout à coup j'ai peur de la grande noirceur,
je le dépose tendrement sur mon cœur, Afin qu'il m'apporte sa douce chaleur .
Je me demande bien pourquoi l'on vient au monde, si la vie s'éclaire de terreur ?
On aurait du me prévenir, moi , je n'aime pas souffrir, et lorsque j'entend tous ces cris ces dires, la peur en moi me fait rire . Quoi de pire ?
Je ne veux pas retourner d'où je viens mais parfois pourtant j'aimerais bien.
Je suis petit c'est vrai, mais mon ourson lui me connaît . Je le protège de tout c'est un fait. Si c'est la peur qui nous fait grandir, OH! je serai bien trop grand .
Et lorsque j'aurai trop grandi, je voudrai sûrement quitter la vie, puisque la peur en moi aura fait son nid.
Trop grand ça ne laisse jamais de répit.
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Hélène (Hélène)
Envoyé vendredi 01 août 2003 - 15h59:   

Malaïka tes mots me font penser à un petit texte que j'ai imaginé pensé par un bébé qui vient de naître .
Il est dans le livre anniversaire . Si j'ose le diffuser ici c'est parce qu'il est la réponse que j'ai envie de te faire
amitiés
Hélène

P.S pardon à ceux qui le connaissent déjà.

LE GRAND INSTANT



Etre,
se délivrer
franchir cette trouée
vouloir la liberté
s'ébrouer
Avoir froid
faim peut être
Crier
hurler même
Frayeur
Hémorragie d'angoisse
vertige de solitude ou de liberté
soudain

Nostalgie d'une prison trop tiède
d'une odeur familière

l'oublier, étonné
intrigué par la mobilité, l'image
Tiens, le monde ?

Commencer le parcours
le deviner éblouissant
tel ce soleil qui blesse
oblige à baisser les paupières

Premier apprentissage
du conflit patience et désir

Dormir



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Malaïka
Envoyé vendredi 01 août 2003 - 16h10:   

Hummmmmmm!
Que c'est beau !

Merci Hélène pour ta réponse et ton texte . Amitiés Malaika
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Malaïka
Envoyé lundi 11 août 2003 - 19h15:   

Les larmes

Les larmes font si peur car elles annoncent le besoin d'être consolé.
Et les gens n'ont plus le temps n'y l'envie de consoler. Voilà pourquois, il nous faut ces endroits où les larmes sont en demandes .

Ces endroits pourraient porter comme mention. Ici nous sauront prendre soins de vos larmes. Venez transformer certaine de vos larmes en heures de bonheur . Venez à la maison des pleurs fanés, en quelques semaines seulement nous ferons refleurire votre cœur pour des années.
Les larmes si elles avaient une couleur soit vertes soit bleues et qu'elles tacheraient le visage à leur passage . Combien de tout ceux qui se disent positif auraient les joues bleutées.

Oui bien être positif et voir le beau ne veut pas dire qu'il faut rire de nos pleurs. Mais qu'il faut les écouter les consoler et surtout bien les apprivoiser . Apprivoiser, je crois que c'est l'un des mots les plus précieux.
Il ne faut pas se noyer dans nos larmes ni y tanguer à perpétuité mais il faut en être conscient pour ne pas sombrer .
Être positif au fait qu'est ce que c'est? Si ce n'est pas de se prendre en en main et d'avouer avoir besoin,et de n'être qu'humain. De regarder ses pleurs afin d'y découvrir...

Moi si j'étais Médecin ce n'est pas le sang que j'analyserais mes les pleurs de mes patients. Une larmes à la fois sous le microscope je regarderais ce qui si cache depuis tant d'années et ce qui reste à la surface tentant de s'évader.
Si j'étais médecin, j'aurais des tonnes de petites flacons minuscules dans les qu'elles une larmes vivrait ses émotions. Qu'enfin me parle la raison
Si j'étais ce médecin je donnerais droit de pleur à tout ceux qui se cache pour les vivre ailleurs .
Mais si j'étais magicien tous les pleurs s'appelleraient bonheur.

Fin!
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Hélène (Hélène)
Envoyé lundi 11 août 2003 - 20h27:   

Ma chère Malaïka tout cela existe bien .
Il y a des sites comme expression où , je l'ai remarqué , des autres auteurs s'intéressent davantage aux textes qui parlent de chagrins ou d'amour ou de deuil. il y a aussi des sites un peu psy pour ceux qui ont de gros problèmes et ils peuvent en parler entre eux .
si tu étais un tel médecin tu serais médecin analyste.tu ferais ce qu'on appelle des thérapies. Tu aurais fait quelques années d'études supplémentaires pour le devenir. Et non seulement tu supporterais les larmes mais parfois pour soulager tes malades tu les provoquerais doucement.
Ils deviendraient non pas positifs mais s'approcheraient de la sérénité. grâce à toi.
Tu es douce Malaïka

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Malaïka
Envoyé lundi 11 août 2003 - 22h55:   

Merci Hélène. Je sais oui que tout ça existe .
Merci de me consseiller un autre site .
Mais tu sais, je ne parle pas que de l'amour de la tristese et de la mort . Je parle simplement de la vie .
Oui, je suis douce Chère hélène .
J'aime les gens et j'aime à les regarder vivrent
Merci de ta gentillesse . Merci de me dire avec autant de souplesse.

Malaika
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Hélène (Hélène)
Envoyé lundi 11 août 2003 - 23h14:   

Malaïka tu peux très bien aller sur un autre site, selon ton humeur ton envie, mais surtout continue de venir ici. tes textes sont très sensibles .
Oui j'aime aussi regarder vivre les autres même et plus quand ils sont différents de moi par le pays, le caractère,l'âge ...
La vie c'est tout ce qu'on ressent , joies et peines émerveillement ou dégoût . J'aime bien de temps en temps essayer de la dire en poésie, comme toi.

je pense à une citation de Pierre Perrin :
" Nous n'avons pas trop de nos cinq sens pour en donner peut être un à notre vie "
Bonne soirée


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Malaïka
Envoyé mardi 12 août 2003 - 02h11:   

Hélène
Merci! Tu me rassure car, je me demandais si tu essayais de me dire que ma place n'était pas ici.
Merci .
J'aime bien ce site .
Amicalement Malaika
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Malaïka
Envoyé mardi 12 août 2003 - 02h17:   

Hélène

Peindre l'amitié

Pour peindre l'amitié
Il me faut d'abord
Une toile et quelques pinceaux
Des couleurs d'une grande qualité
Et beaucoup de dextérité

Pour peindre l'amitié
Il me faut
Quelques goûtes de respect
Un soupçon de couleur tendresse
Sur un font peint sincérité

Pour peindre ce merveilleux tableau
Bien sûr il me faut
Une amie à qui le dédier
Et de ma main amicalement le signer

Malaika

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Malaïka
Envoyé mardi 12 août 2003 - 03h15:   

Chère Hélène
J'avais envie de partager avec toi ces deux textes que j'ai écris après la mort d'une petite fille de 10 ans à la demande de sa mère une grande amie.
Le deuxième mes sympathie .


Lettre à une mère au cœur d'or

Maman ma chérie, je sais combien tu as mal
En ton cœur, en ton esprit. Je sais que désormais tu dérives ta vie. Mais maman, je t'aime tout autant. Mon âme, maman, avait rendez-vous là où tout est si jolie, où plus jamais l'on a peur la nuit. Entre ses merveilles, maman, je vous surveilles, et parfois, tu sais quoi, je ris de vos étourderies. Maman, sur ton cœur j'ai déposé une fleur qui jour après jour, aura besoin: de ta force, de ton espoir, de ton amour pour fleurir et grandir. Cette fleur, maman elle est ma plus jolie puisque je l'aime à l'infini. Je te la confie. Il n'y a que toi qui saura la faire fleurir, comme tu as su fleurir mon cœur par toutes ces heures d'amour de bonheur
Ce que cette fleur aura d'exceptionnelle maman? Ses couleurs. Elle n'en a pas encore mais, nous lui donnerons les couleurs de notre amour. Tu imagines, maman, la beauté qu'elle aura? Puisque mon petit corps c'est détaché de mon esprit, dans cette fleur, en ton cœur, j'ai fais mon nid .Maman, ne te porte jamais jugement car si je devais à nouveau choisir une mère, C'est encore toi, maman, que je choisirais.
Ma petite mère, je t'accompagnerai chaque fois que tes pleurs seront trop lourds. Ensemble, on y arrivera. Accroche toi maman, accroche toi, mes frères ont besoin de toi. Et un jour notre fleur sera tellement jolie. Je suis là maman et même si tu n'entends pas ma voix ni mes pas, Je suis là maman chérie. Toujours là près de toi. Tu me ressent? fais-moi une petite place, mon âme vient te bercer pour que le calme t'envahisse. Alors Ferme les yeux et laisse entrer en toi ce sentiment de bien-être. Je t'aiderai à trouver le sommeil. Ne te désole pas maman si dans tes rêves tu ne me vois pas .
Puisque que tu m'auras toujours en ton cœur , qu'elle qu'en soit l'heure.
Qu'elle qu'en soit l'heure petite maman chérie.

Je suis partie petite mais me voilà si grande
Maman ne cherche pas de réponse dans ta souffrance .
Tu ne pourrais trouver que de vilaines questions qui t'éloigneront de l'horizon

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Comment vous dire, combien je suis peinée de ce triste cauchemar qui couronne maintenant tous vos jours . J'ai beau chercher, il n'existe aucun mot assez puissant pour faire taire le vent, ni de magie pour fondre l'orage en vos cœurs, en vos nuits.

La grande mer glacée, cette fois vous aura frappée avec tant de lâcheté. Mais il vous reste cette petite étincelle de ce feu qui réchauffait tant vos cœurs. Et tout au fond de ce ciel noir, la plus magnifique des étoiles, pour vous guider vers la source de vie, là où la lumière jaillit.

Et même si le vent souffle trop fort, que votre barque n'a plus de rive, qu'ils vous faut voguer sur les flots à la dérive. Une sirène, la votre, vous chantera l'envie de vivre. Vous donnera la force qu'ils vous faut pour regagner la rive, le sable chaud des jours nouveaux.
Comment vous dire, comme je comprend que la lumière de ce phare qui m'aveugle n'est pour vous que folle lueur sans rendez-vous.

Comment vous dire, qu'ils vous restes deux magnifiques fruits de l'arbre de vie et qu'ils ont besoin de vos racines, de votre soleil, de votre amour pour poursuivre leur vie. Qu'ils vous attendent perdus là sur la rive de la réalité, demandant au soleil de leur expliquer comment leur vie à pu ainsi chavirer. Qu'ils ont besoin d'entendre votre voix venue de loin pour s'accrocher à se sable léger. Comment vous dire qu'ils portent en eux tant de trésors pour éblouir vos yeux sertis de larmes. Comment vous dire que votre désespoir est entendue de toutes les âmes.
Comment vous dire que je suis de tout cœur avec vous.


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Malaïka
Envoyé mardi 12 août 2003 - 21h31:   

Hier la vie avait le coeur chaud
Elle pleurait de joie je présume
Puisque ses pleurs n'étaient pas glaçés
Et que son regard était ensoleillé.
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Malaïka
Envoyé mardi 12 août 2003 - 21h43:   

Une larme

Une de mes larmes c'est penchée à mon chevet
Me priant de survivre malgré toutes ces heures grises
J'irai m'a t'elle dit
Abrever tes lèvres glacées
Et de mon sel les purifier

Une larme c'est dite mon amie
À mon oreille a chanté la vie
Ouvre ton coeur m'a t'elle dit
Douce fleur
Que jamais en toi l'amour ne meurt

Une larme a pleurée
Dans mes mains vint tomber
Je meurt m'a t'elle dit
Je meurt pour te montrer la vie

Cette larme mon amie
Je l'ai porté en mon coeur
Au nom de toutes ces heures
Et en toute honneur
Le cortège a suivit
Qu'elle en soit bénie

Une larme m'a sauvée
Jamais je ne l'oublirai
Emportant avec elle
Mes longues heures grises
Qu'enfin la vie me grise.

Malaika
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Hélène (Hélène)
Envoyé mardi 12 août 2003 - 22h39:   

Malaïka tu viens d'écrire deux très jolis poèmes.
Ils traduisent tout à fait un passage de la réponse que je t'avais faite un peu plus haut.
c'est parfois très difficile de connaître le goût des larmes,parfois joie et chagrin s'y mélangent
drôle de petite cuisine qui donne un goût de bonheur que je connais et que je n'oublierai jamais.
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Malaïka
Envoyé mercredi 13 août 2003 - 22h50:   

merci hélène
Pour ta grande générosité.
Chaque instant de bonheur mérite d'être vécus à pleine vapeur
Chaque instant de détresse mérite une grosse caresse
Un colleux pour la vie m'a t'on dit.

La vie est si belle rien n'égale sa beauté même si parfois, elle semble se négliger.

Milles éteincelles

Parfois les larmes sont sans pudeur
Vogant peu importe l'heure
Au gré des vagues de l'ennuie
Pour s'y fondre c'est ainsi

Parfois les larmes assèchent les coeurs
Qu'ils débattent la peur rougissent de terreur
Mais le sourire toujours vainceur
Garde au fond de son nid
Mille éteincelles de folie
Pour au moins mille larmes c'est ainsi .

Malaika
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Malaïka
Envoyé mercredi 13 août 2003 - 23h18:   

Suppose

Fatigué, le dos presque courbé
Une autre de ces nombreuses journées
Qui ne t'apporte rien de beau .

Mais!
Suppose, que tout à coup
Ta vie se teinte de rose
Que tu oses devenir maître de tout
Qu'en main tu prennes ta vie
Que tu dis adieu à l'ennuie
Qui rendait tous tes jours gris

Suppose que les arbres te sourient
Que les fleurs te chantent en coeur
Une jolie mélodie
Que l'air que tu respires
Sent bon le parfum de la vie

Suppose que tous ces gens rencontrés
On l'air de t'aimer
Que tu sois entrain de rêver
et que tu ne veules plus te réveiller
Que les oiseaux dans le ciel
Puisse t'apporter une bonne nouvelle

Suppose que ton abri soit digne
Des nille et une nuits
Que ton désert cache en lui
Une eau de vie

Suppose que plus jamais tu n'auras soif
Tu n'auras faim
Que l'on a vidé ton coeur de tous ses malheurs
Ta tête de tous ses soucis
Que le vent souffle doucement vers toi
Que tu puisses faire quelque pas

Suppose que tu pardonnes
À tous ceux qui t'on perforé le coeur
Que tu appelles au bonheur
Toujours parti ailleurs
Que plus rien ne te fais peur
Qu'il arrive à toi
Ce bonheur qui enfin entend ta voie

Suppose maintenant retourner dans ton ennuie
Et ne vivre que sous la pluie
Caché dans ta tanière
Caché de la grande vie

Suppose que la question tu te poses!
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Malaïka
Envoyé mardi 19 août 2003 - 13h26:   

Si j'avais une barque

Si, j'avais une barque
En son centre, je prendrais place
Là, où l'équilibre se berce
Entre, les vagues qui la caresse.

Si, j'avais de l'audace
Je franchirais toutes les mers
Comme, le soldat près pour la guerre
Franchit les grands fossés

Si, je laissais valser ma douleur
Je compterais mes larmes à l'heure
Comme, le compteur fidèle à sa machine
Compte ses milles


Si, J'avais à vous raconter comme
Le conteur raconte
C'est de l'amour que je vous parlerais
Et de tous ces beaux atours
Comme, de son cœur certi de bonheur

Si, j'avais à vous prouver
C'est telle la tornade que je m'abattrais sur vous
Armée de la grande vérité
Qu'enfin vous cessiez de rêver.

Si, j'avais à vous offrir
C'est de tout cœur que je vous offrirais
De mon être le beau le vrai

Malaïka
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Malaïka
Envoyé jeudi 21 août 2003 - 20h24:   

Dansez

Dansez loups affamés
Mordez à pleine dents
J'ai laissée mon coeur au vent
Mon corps au sombre décor
Je n'étais ni trésor
Et ne serai momument
Hurlez à la ronde lune
Les dents imprégniées de mon sang
Hurlez mon infortune
Mon âme en ce temps
s'envolera vers l'au-delà
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Malaïka
Envoyé jeudi 21 août 2003 - 20h51:   

La peindre
J'aurais voulu la peindre
Comme l'on peint l'oiseau
La mer et le sable chaud
Mais comment la peindre
Pas une couleur
Ne possède sa splendeur
Rien d'assez magique
Pour que naisse ce tableau fantastique

Elle est bien trop belle
Bien trop vivante
Et même si elle me manque
Bien trop belle
Bien trop vivante
Pour que sur une toile
À jamais son sourire tangue

J'aurais tellement voulu la peindre
Même si j'en tremble de l'aimer
Peindre son coeur courroné de rêves et de beautés
Mais peut-on peindre la liberté
Et au mur de ses envies la déposer.

Malaïka


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