| Auteur | Message | ||
     yh |
Mais peut-être n'était-ce que la guerre lointaine d'un automne tardif , un air d'ocarina au chevet d'un vieux fou mort de vieilles famines, le matin d'un chômeur qui ouvre ses volets sur les retours d'usine? Peut-être seulement l'irréparable honte de l'Occident, au seuil de sa nouvelle nuit? | ||
| PhiliPPe |
Mystérieux, ce poème ! On cherche de quoi il s'agit, on reste en suspension dans la réponse. Yv devient mystique ? | ||
| Hélène |
moi je vois plutôt une réflexion un peu philosophique parralèle métaphorique entre un être humain et le monde guerre lointaine d'un automne tardif l'irréparable honte de l'Occident Yves regarde tout ce qui est difficile à vivre en cette époque , j'ai bien aimé ce qui est proche aussi : le matin d'un chômeur qui ouvre ses volets sur les retours d'usine? parfois on entend des personnes qui ont perdu leur emploi regretter les années passées dans leur entreprise. ce qui nous est ôté prend de la valeur, pas seulement marchande | ||
| Cécile |
Oui il est très intéressant ce poème. J'y lis que le monde est en perpétuel guerre, que ce soit au niveau général qu'au niveau personnel (le chomeur)... La somme de nous tous face au monde occidental avec ses usines et ses chomeurs, aux guerres, aux famines... Ce poème est très réussi. Mais peut-être n'était-ce que la guerre lointaine d'un automne tardif | ||
| Christiane |
Ai aimé aussi Quelque chose de retenu Peut-être un poème au seuil de sa nouvelle nuit? Merci Christiane | ||
| yh |
Merci, toutes et tous. Tous et toutes ont raison d'y voir ce qu'ils y ont vu parce qu'un poème dès qu'il m'a quitté est à d'autres ou n'est plus.. Ce n'est pas le propos d'un poète de se justifier. Encore moins de s'expliquer. Mais c'est parfois le poème qui porte en son sein le plus de nuit qui peut porter le plus de lumière. |