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glfdkmhnsfopm
| Envoyé lundi 21 février 2005 - 01h42: | |
Alerte à toutes les unités Ceci n'est pas un palindrome Je répète Ceci n'est pas un palindrome J'ai, sous la paupière, un vieux livre presque blême, un peu boudeur. On en prend le menu, le guide, feuilletant la visite glacée d'une passerelle immense - on entend de vagues chaleurs, échafaudant l'oxyde sous la neige. On s'interroge, on se croise, on navigue à l'international. On rend son ticket, défilé, déchire un semblant de silence, un sentiment de calme, brut, un ange-vinaigrette, et puis l'ardoise de quelques mots - qui ne se soucient pas tant du noir azur, ni des grandes sentences dérobées, des bouts de l'aine. Priant pour que Peut-Être nous protège, on s'assied lentement sous l'ombre des refrains Sous le tendre feuillage des singes dominants, dépasse-temps. L'ombrage sans vous, l'astre nu. Ciment, Soleil de poussière, des feuilles énoncées qui s'aiment sous la menace [indigo figé]. Notre silence claque, emprunte à l'ennemi - qui nous enrichira d'anges piégés, de vers opaques, de volets de chêne vert. Et l’onde pleure contre nous, parade, riche, fière. Divisons. J'ai, sous cette paupière, une lèvre gonflée d'ardoise : Le parfum du marqueur et des poches tachées. Comme la mort est une teinte - étrange - se laisse rimer, sursaute, attend le jour au creux des murs-béton armé, des surveillances électriques, des batteries de mes cils, des champs de guerre, des contrôles frontaliers, d'opaques écrans médiatiques. Du bonheur au compte-gouttes, par octets, Lentement L'ouvrage des tours éclatées du centre ville marmonne comme un passereau tombé, sans nom, duveteux, qui ne sait rien de nous -Sinon quoi ?-. Surqualifions. 'Semble même qu'on s'attache, indélébile, au chant qui mine, impersonnel. On rafraîchit les jambes entaillées, le vent tenace - Dessinons, lisses comme l'eau, comme le long des baies vitreuses, L’une de vos mains puis L’une de vos mains Contre la fréquence, la radio / fracture / le reflet duveteux. Vent machinal, un trait d'efface-tout ; "Ceinture ou bien sécurité ?" J'aurais plutôt bu la fine quinte chronique, translucide, cette branche surgie des mains qui nous emporte, nous déboise. Puis, d'un carreau... tiens : comme une arbalète tire à blanc, se vide la couleur du matin. La couleur d'engelure, claire, sans la vue, Le violon du fond du camp Dilettant S'improvise chanteur, Déchiffre des portées de mains. Ciment Ciment Rouleau sur une patte brisée L'occident bat son plein, soulagé, rejoue du clavier synthétique un air de craquement de côte. (Est-ce que les remous se valent, dis-moi ?) L'art du temps qui s'efface trace de longues voies, compresse, tord, en grimace-figure. En crâne dépeuplé - garni de chapelure L'air d'un opéra se déplace en volutes. Tangue, mon indolence, vers de célestes arlésiennes bleues. Ce soir Je sais pas les couleurs. |
   
Hélène
| Envoyé mardi 22 février 2005 - 14h08: | |
très beau texte drôle de nom d'auteur alphabet galaxiodrome (;-))) ? " Priant pour que Peut-Être nous protège," où ai-je lu " si on supprime peut – être Dieu n'existe plus ? "feuillage des(singes) dominants" (sourire ) volets de chêne vert j'aime bien cette réminiscence à " volée de bois vert " l’onde pleure contre nous : larmes pureté fraîcheur tout est tout contre nous, liquide " l''ouvrage des tours éclatées du centre ville marmonne comme un passereau tombé…" très belle phrase "fréquence, la radio / fracture / le reflet duveteux "…, : qui revient en rappel . oui comme les nouvelles du matin . " se vide la couleur du matin. "
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