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mohand
| Envoyé samedi 26 février 2005 - 18h28: | |
Je ne me rappelle plus de grand chose C'était tellement terrible que mes pors avaient cessé de respirer la vie Que le bruit avait rincé ma mémoire et m'en avait fait oublié la vérité. C'était tellement terrible et pourtant C'était un souvenir pas comme les autres Mais un bruit Une explosion Des cris et des pleurs... Je ne me rappelle plus de grand chose La cicatrice est trés profonde Comme un puits asséché Comme des fissures sur un mur qui s'écroule Comme une faille du terrain sur la route des nuits sans lune Elle est sur mon corps, ma blessure Elle est dans ma mémoire, ma blessure Elle est dans mon histoire Elle est mon seul souvenir Et pourtant je ne me rappelle plus de grand chose C'était tout simplement un souvenir... Ma vie est faite de vallées et de cratères C'est un désert et pourtant Elle est ma joie et ma fierté J'y vois le soleil se coucher le soir Les étoiles descendre chanter la nuit sur mes paupières Et le soleil briller de bon matin Sur la dune de mes rêves Sur le sommet des montagnes Et des jours encore à espérer. Ma vie, mon désert Ma vie, mon désir tu es mon asile tu es mon refuge Sur tes sommets, dans tes profondeurs Il y a encore possibilité d'un recul. |
   
ali
| Envoyé samedi 26 février 2005 - 18h47: | |
Superbe!!...merci Mohand |
   
Cécile
| Envoyé dimanche 27 février 2005 - 00h10: | |
Mohand, un poème très profond. Ce souvenir, cette cicatrice, cette fissure et puis on voit le soleil, la possibilité d'un recul... Belle construction, qui porte le poème.
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