   
JG
| Envoyé dimanche 27 février 2005 - 23h48: | |
Entends Entends comme un bruit d’ailes. L’inspiration me quitte à force d’impatience, d’attente et de tiédeur. La transparence de ma solitude est ma seule compagne. Attends que je me signe avec un corps d’enfant Que sortent tous les mots, creusés d’une voix blanche. Et que s’effacent des désirs, à chevelure longue, dans mon berceau d’arcane…. L’inexplicable alliance, comme un écho muet, aux écrits migrateurs. Attends qu’ailleurs, vienne de l’ombre, une odeur de vie. Que se rallume, au flambeau de l’ennui, mon encre d’Eternel Et que s’entende encore, le transparent des muses, celui qui rode sous mon masque Celui désigné à ma cause, qui m’abreuve d’un souffle, l’esprit baigné d’une lueur… Comme le scintillant du verbe, entends ma résonance… Entends briser les forteresses de l’appartenance Celles du solitaire et celles des pléiades… Entends la lettre Entends le mot qui vole dans la phrase… Entends ma solitude « Ma solitude bêle… » Ecoute un chant, écoute un vers, écoute un silence qui dort… Ecoute un silence qui passe… Ecoute tous les mots… « Entends l’Ô prendre l’air… » Qu’enfin nos lèvres se délient de nos reflets changeants A ton eau répandue… Toi seulement de l’aurore Qu’enfin viennent encore s’assoire à notre table Les statues de nos âmes A perdre la raison
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