Auteur |
Message |
   
Hélène
| Envoyé lundi 28 février 2005 - 15h37: | |
Les miroirs sont plus flous, aussi les certitudes Les blessures se taisent ancrent les habitudes quand les pas des oublis égratignent le tain que l' écho des hiers s'estompe en trait lointain Tendre une toile de silence y jeter des éclats de voix doucement sans la déchirer juste éclabousser la blancheur de l'ignorance
|
   
ali
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 15h01: | |
l'incertitude reste positive quand ça ne mène pas au mutisme ou au scepticisme absolu..la solution médiane dont tu parles(silence avec des éclats de voix) est la plus sage..moi Héléne ma toile de silence je l'ai tjrs déchirée avec mes hurlements..merci et bises silencieuses |
   
Hélène
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 16h03: | |
j'aime aussi les bisous qui claquent !! clin d'oeil pour Ali |
   
mohand
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 23h21: | |
Sur la toile du silence Plaquée là Au rée de chaussée des certitudes Se dessine la peur d'un enfant Fresque des temps ultra modernes Des voix étouffées cherchent l'echo de leur douleurs A l'insu des éclats de lumière. Sur la toile du silence se fige le spectacle ensanglanté Miroire d'une douleur que l'oubli ne saurait jamais enterrer.
|
   
mohand
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 23h27: | |
A Hélène/ j'ai beaucoup aimé votre poème car il est le fruit d'une réflexion profonde,et d'une grande sagesse. C'est un poème à savourer. Merci Hélène |
   
Hélène
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 23h48: | |
et moi je suis venue parce que j'ai aimé cet écho nos inquiétudes d'enfant restent comme des bourgeons qui s'ouvrent plus tard et qui deviennent des incertitudes des hésitations. et l'adulte est bien obligé de décider seul avec prudence. nos deux textes se rejoignent. Merci Mohand |
   
ali
| Envoyé mercredi 02 mars 2005 - 00h39: | |
Quand le silence nous enchaine de sa voix lisse des quêtes d'évasion nos doigts se cherchent un exil dans les paumes des mots |
   
mohand
| Envoyé mercredi 02 mars 2005 - 01h06: | |
oui Ali c'est ce que disait le sorcier à ma grand mère. Tends moi ta main, je te lirai le destin. Pour le poète refusant de se taire, c'est dans la paume des mots qu'il cherche à se faire une existence. une vraie. Merci ali, merci Elène. |