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philiPPE
| Envoyé lundi 28 février 2005 - 19h24: | |
Dans les campagnes verdies de pluie, vient aux herbes hautes, à la blancheur détournée des matinés, le chant du grillon ; Il frotte ses ailes le long du chemin. Dans les campagnes verdies de pluie, vient dans les maisons de pierre, à la fraicheur des sons retournés, le jaune du vin, aux lèvres, des verres de cristal. Le grillon à sa maison, pour l'anecdote, chez Salvator Dali ; une maison blanche ouverte au vent. Dans les campagnes verdies de pluie, les champs de blés s'enroulent, quand le soleil donne la même couleur de peau, la même couleur de peau, aux hommes passant par le chemin ... Philippe |
   
ali
| Envoyé lundi 28 février 2005 - 20h59: | |
parmi tes poèmes que j'ai bcp aimé Philippe..je l'ai lu et relu ..merci |
   
Mohand
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 01h26: | |
J'ai beaucoup aimé car le texte déborde de nostalgie. Merci de m'avoir donné l'occasion de revister ma campagne, moi le fils egaré entre des immeubles hauts dans le ciel, vidés de l'amour,vidés des senteurs et des aromes printaniers qu'on ne savoure qu'au fin fonds de ma "Campagne verdie de pluie" . un trés beau poème. |
   
PhiliPPe
| Envoyé mardi 01 mars 2005 - 11h29: | |
Merci, ali et Mohand. Mohand, tu sais, je dois habiter dans les mêmes genres d'immeubles que toi. C'est pour ça que je m'invente des campagnes. |
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