| Auteur | Message | ||
     André Labrosse |
Triste vie! Je vis dans un village impersonnel. Je crèche dans une maison insolite. Les murs emprisonnent mes appels. Un corps fluide, un parasite. Un chemin portant ombrage. Un champs balayé d’une misère. Mes pas lourds sans bagage. De la nonchalance avec prière. Malgré tout, un jardin désordonné. Un terrain boursouflé de roseaux. De grands sapins fort malins. De la beauté aveugle, un cadeau! Je divague mes jours coutumiers Dans l’importance de mon écriture. Ma poésie habite un cœur rythmé Dans la seule joie d’un poème futur. Je vis dans la saleté d’une jouissance médiocre. Palpitation d’un rêve merveilleux et insuffisant. Alors je plonge dans l’irréel d’une chambre d’ocre Où l’enchantement d’un lit assouvit l’adolescent. Vieillesse sans avoir connu les plaisirs. Rideaux défraîchis dans un écrin appauvri. Malchance, un destin à l’orée d’un délire. Page close, lassitude, piètres défis… | ||
| Hélène |
page encore ouverte aux paysages - impatiente printemps du poète | ||
| mohand |
au fond du coeur du coeur de la terre sommeille la graine d'un désir à assouvir, D'une distance à parcourire D'une avalanche à arrêter D'un soupire à libérer D'un souffle à retrouver. Que de vide à remplir?! Que de multitude à chérire?! Entre moi et mes désirs Il y a un pacte à conclure. Quand la graine aura germé,poussé,fleuri,muri Le fleuve aura pris une autre direction. | ||
| ali |
ainsi naîtra encore un désert !! merci Mohand |