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jml
| Envoyé mercredi 02 mars 2005 - 22h51: | |
DANS LE VERTIGE DU MONDE Je me dépouille de moi pour accueillir le vent et le vertige du monde. Je n’ai besoin de rien pour escorter ma vie, que la soif et la faim dont je traîne les mots, que le désir d’aimer qui porte l’infini. La lumière ne dit pas ce que la nuit chuchote ni les oiseaux leur vol aux pierres qui s’ennuient. Je tiendrai bon les rames sur le fleuve des mots si un seul arbre penche son oreille à ma voix. Je ne suis qu’une bouche, un peu de cendre vive sur la mémoire des choses, une rose entrouverte dans le parfum des ruines.
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Lilas
| Envoyé jeudi 03 mars 2005 - 00h00: | |
Une feuille un soupir pour accueillir la voix suffiront la lumière dira ce que taisent les arbres la nuit lorsque leurs branches retiennent les oiseaux jusqu'à l'improbable matin et il y aura là-bas ce geste doux de l'eau apaisant les moraines |
   
Christiane
| Envoyé jeudi 03 mars 2005 - 16h27: | |
"Je n’ai besoin de rien que la soif et la faim dont je traîne les mots, que le désir d’aimer qui porte l’infini. " Bien, je trouve que c'est pas rien ce dont vous avez besoin. C'est tout Ai beaucoup aimé ce poème si complet par lui-même Loub
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AR_d_N
| Envoyé jeudi 03 mars 2005 - 21h00: | |
une BELLE simplicité... |