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Sirius Noir
| Envoyé vendredi 04 mars 2005 - 12h39: | |
les soirs d’été l’araignée et moi nous asseyons sur le porche pour parler de choses simples de fils qui se dévident et se reconstituent des réparations à faire à l’escalier pour monter jusqu’en haut et rester en vie quand même nous mélons nos pattes et nos bras pour dessiner dans l’air des petites légendes pour deux quelques univers de la taille d’un instant une simple maison qu’un panneau sur la route interdit de regarder un simple jardin qui compte un arbre de plus à chaque émotion qui commence l’araignée et moi chacun bien calé dans une feuille nous évoquons les jours d’orage et les soirs de notre pluie notre eau qui ne tombe pas mais remonte le long du corps puis nous courons ensemble dans le jardin pour faire revenir à la vie les mottes de terre qui volaient sous des talons de tempête qui remontaient l’escalier puis venaient frapper la toile nous parlons -dix bras tendus vers une aurore boréale- nous parlons tout en réparant les marches de ce qu’aurait pu devenir l’homme de ces cordes mystérieuses tendues entre lui et lui et du sang des oreilles quand la musique devient femme |
   
Marion
| Envoyé lundi 18 avril 2005 - 00h35: | |
"UN TRESOR CACHE J’ai cueilli un trésor de grenaille au jardin de ta tendresse. Petits, Toutes petites boules rondes, froides et chaudes, douces, si douces et sensuelles boules de cailloux. J’ai amassé en bouquet de tendres graines capiteuses et te les offrirai. J’ai fait pour toi un bouquet de pierres précieuses, une collection merveilleusement colorée, miroitante. Au fond de ta poche de tablier, les fruits de ma précieuse collecte iront dormir, tous ensemble, amoureusement réunis. Parce que je t’aime. Je t’aime. A l’infini." TOUT CE QUE TU ECRIS SE TRANSFORME EN OR |
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