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Oulad Alla
| Envoyé vendredi 11 mars 2005 - 15h05: | |
Mes ancêtres avaient des semelles de vent, Les yeux couleur de marbres: du levant; Ils haissaient les dieux ! Comme souvent vénéres par la plèbe ;bel auvent ; Contre l'ennui et la léthargie; Mon père aie-tu du coeur ? tu rugis ! Pour le cri du vent qui vient tu mugis! Tu lances tes perviers au souffle rougi! Ils dédaignent la chair apprivoisée; Du combat d'antan , leur regard creusé , Ils profèrent des chants brisés O xiphophore ! tes sabres t'empêchent de marcher Tu as les jambes de plomd et les mains bréchés Tu es le dernier homme! Et tu portes le rocher!?
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Cécile
| Envoyé dimanche 13 mars 2005 - 09h31: | |
Toujours ces cri... D'où nous écris-tu Oulah Alla ? |
   
lilas
| Envoyé lundi 14 mars 2005 - 21h55: | |
Ce poème-cri, efficace, est plein de la nostalgie d'"autres" hommes...et d'une exhortation au combat. Souvenir personnel ou (et ?) métaphore au sens "général" ? Mais l'ai-je bien compris ? |
   
lafourmi
| Envoyé mardi 15 mars 2005 - 09h35: | |
d'excellents poètes marocains ( je suppose ) ont suivi Ali quelle richesse dans le renouvellement de la forme des métaphores et aussi des sources d'inspiration |
   
Ouled Alla
| Envoyé mardi 22 mars 2005 - 11h02: | |
Merci beaucoup d'avoir supporté le retentissent de ces cris qui vous parviennent du sud du Maroc! |