| Auteur |
Message |
    
Elio
| | Envoyé jeudi 17 mars 2005 - 22h01: | |
L'ouragan de poussière se dessine en quelques volutes étoilées
décrivant le ciel sous l'ombre morose de l'éternité.
Ce tourbillon frémi de mille éclats
Quelques gouttes de rien se distinguent de la paroie d'air,
ensorcelant chaque bourrasque de vent.
Le zéphyr souffle là dedans
se fondant dans l’œil du vorace prédateur.
Le cyclone s'avance, domptant le sol et soulevant le cœur des troncs.
Sa robe s'engouffre, retourne et balaie le tout de sa dentelle de fer.
Un siphon puissant soufflant les âmes et rongeant la rose des vents.
Déjà, c'est l’affolement et j’applaudis le spectacle tout en courant.
Le nez du ciel respire notre sol et goûte au passage quelques parfums exotiquement Terriens.
|
passante
| | Envoyé vendredi 18 mars 2005 - 11h21: | |
Beau poème Elio.je l'ai bien savouré ton texte.seulement y'a une faute d'inattention, sûrement, qui est "siphon" et toi tu veux parler du "thyphon"! n'est ce pas?
|
ali
| | Envoyé vendredi 18 mars 2005 - 14h32: | |
C'est un texte de riche portée symbolique!d'ailleurs le titre le dit bien!
"c'est l’affolement et j’applaudis le spectacle tout en courant" j'imagine la scène ! c'est beau!
merci Elio
|
mohand
| | Envoyé vendredi 18 mars 2005 - 18h08: | |
Un texte à relire plusieurs fois. De par sa richesse symbolique tel que l'a montré Ali, le rythme musical donne l'impression qu'on est pris par la tempette et que seulement les mots de poêtes tel que Elio peut nous en sauver. Merci elio de nous avoir donné l'occasion de gouter à ton style |
Elio
| | Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 12h36: | |
Merci à toi Mohand ainsi qu'à toi mon cher Ali.
Pour ce qui est de ta remarque Passante,c'est "siphon" que je veux dire et pas "Typhon"! merci. |