Demain

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Auteur Message   lilas Envoyé samedi 19 mars 2005 - 17h38:    Demain Un jour tu ne sauras plus Par où regarder le ciel Vieil homme écarquillé Au bord d'un champ en friche La buse appelle déjà Par son nom aigre Que tu ne comprends pas Ce petit matin solitaire Où s'endormir très vite Sur un carré d'atomes Affolés   Cécile Envoyé samedi 19 mars 2005 - 18h39:    ah, le ciel !! Il m'étonne aussi ce ciel... Je ressens encore une fois ton étonnement, tes sensations face à l'espace... Une écriture qui résonne en moi... En écho, un poème que j'ai écrit il y a quelques semaines. au ciel de face en détour avant que l’aube - ou le soir - éclatent – tu existes au bord sur le côté en deçà jamais parmi – le ciel fait exprès d’être au-dessus   mohand Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 22h07:    O ciel Tout proche de moi avant que mon aube Ne s'éteigne Au souffle des vents. Ce qui t'éloigne de moi Me raproche souvent de ta présence. Partout et nulle part Ta grandeur est éclatante.   mohand Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 22h11:    ton echo Cécile inspire Beaucoup d'idées. L'importance d'un texte réside dans cette qualité. Je parlerai même de la vérilité du texte, sa fertilité.Sa capacité à en générer d'autres.   Cécile Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 22h26:    Merci Mohand ! As-tu reçu mon mail avec les brèves de vie ? On lève les bras la tête renversée pour toucher le ciel on effleure à peine les nuages   ali Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 22h29:    le ciel fait exprès d’être au-dessus c'est comme si la terre elle ,ne fait pas exprés d'être au dessous! on dirait qu'elle n'est pas intelligente ou maline comme le ciel! d'ailleurs y a l'expression "le ciel lui est tombé dessus"qui exprime bien cette fragile suspension du ciel...   Cécile Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 22h44:    passer sans laisser trace ou bien regarder son ciel il est partout même sous les pieds   mohand Envoyé dimanche 20 mars 2005 - 23h06:    je regrette Cécil je n'ai pas encore reçu ton é-mail. kiri030yahoo.fr   ali Envoyé lundi 21 mars 2005 - 00h07:    Oui c'est vrai même étant chtonien on a toujours notre part du ciel! les mineurs parlent bcp du ciel même de leur 600m de profondeur des puits!l'homme aux semelles du vent était un personnage des airs ,je crois ,c'est pourquoi il parlait ainsi..on peut parler de nous même on parlant de nos adversaires ou ennemis! et quand on passe sans laisser de traces c'est qu'on est au désert le vent y est toujours derrière nos traces,nos semelles ..le désert c'est quand il ne reste "personne" en nous sauf nous même pour dire un peu de la vie!ali   mohand Envoyé lundi 21 mars 2005 - 00h37:    Une trés belle réflexion Ali. C'est beau à lire aussi.   ali Envoyé lundi 21 mars 2005 - 01h09:    De notre voyage comme temoin de notre passage rien ne restera sauf ces poussières minces très minces sous nos pas le vent était là de mes yeux grands ouverts je l'ai vu passé   erali Envoyé lundi 21 mars 2005 - 01h10:    er pour passer   jml Envoyé lundi 21 mars 2005 - 07h14:    merci lilas.   lafourmi Envoyé lundi 21 mars 2005 - 10h34:    Et ce sera jour de grande lassitude tes souvenirs envahiront ta mémoire tu souriras tes paupières seront closes les images s'installeront dans ton coeur avec toi votre sommeil sera calme (j'aime ton poème Lilas )   mohand Envoyé lundi 21 mars 2005 - 13h44:    Et ce sera une nuit de pleine lune N'en déplaise aux nuages Ton souvenir M'inspirera une infinité de poèmes Tu déclameras mes vers Ils t'emporteront dans le ciel de nos reves Oiseau à la saison des amours Avec toi Notre sommeil est un réveil   mohand Envoyé lundi 21 mars 2005 - 13h45:    A lilas. j'ai beaucoup apprécié ton poème il est super délicieux   lilas Envoyé mardi 22 mars 2005 - 01h01:    Comment dire ? j'ai eu comme l'impression que votre réception laissait de côté ce que ce texte avait de sombre et le tirait malgré lui vers une lumière. j'ai eu envie de vous emprunter qqs mots pour "mon" nouveau poème : ------------------------------------ Le ciel fait exprès d'être au-dessus Mais Il est partout même sous les pieds Ce qui l'éloigne de moi Me rapproche souvent de sa présence ----------- On lève les bras la tête renversée pour toucher le ciel on effleure à peine les nuages le vent était là les yeux grands ouverts On l'a vu passer --------------------------------------- Merci   isa Envoyé lundi 28 mars 2005 - 18h33:    J'aime ce poème du terme, envisagé de face, ce petit matin connu de toujours, et le piaulement aigre de la buse n'y est pas pour rien.   lilas Envoyé vendredi 08 avril 2005 - 00h04:    J'ai bien aimé ce que ce poème vous a inspiré. Isa était la plus proche de mon inspiration, et La fourmi , Cécile, Mohand et Ali, on "lavé" le côté sombre. Merci à tous !