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Message |
   
mohand
| Envoyé mercredi 23 mars 2005 - 23h23: | |
Là, au coin de la misère, S'echauffent les mots Pour parer nos maux Et afficher sur la lépre des murs Le sourire de la misère qui torture la ville. Là, sur la chaise en sirotant le thé, Les cavaliers sans monture se livrent au rêve De voler dans les airs, Au crépuscule des bravours. Là, au milieu du vacarme des mots sans voix Le mensonge s'égosille à se dénoncer A brûler au feu de l'oisivité Sans être entendu, ni reconnu Là, on passe son temps A se perdre dans la perte Si un livre ne vient pas secourir Notre temps qui se meurt
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Lilas
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 00h17: | |
Tu croques sur le vif, Mohand, le tableau et son âme. On s'y croit. |
   
fouroulou
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 00h38: | |
véridique et beau!! |
   
Cécile
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 22h58: | |
Là, au café à regarder la vie qui va qui vient à regarder la ville que sait-on au juste ? les gens, on sait qu'ils entrent mais on ne sait pas d'où ils sont et moins encore où ils vont |
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 23h13: | |
on passe son temps A se perdre dans la perte oui...
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