Auteur |
Message |
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 17h50: | |
Comme si un homme très voûté lisait un livre à même le sol Sa dernière lecture Philippe Jaccottet (et néanmoins) APRES TOI J'aurai soif. Au tâtons des étoiles je te rechercherai toi source toi ruisseau toi goutte de l'eau claire qui vit jusqu'au berceau que forme la poussière Toi cœur des vents chant de toutes saisons toi qui sais les chemins Pas encore voûté et qui lis tous les livres au bleu de l'horizon aux noirs des ciels d'orages aux pétales fragiles à la plume au duvet à toutes ces lueurs à ces soupirs du monde Et, néanmoins, un jour, voûté toi, de nature habité tu la liras encore la vie à même le sol
|
   
Jordy
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 18h02: | |
ouais, c'est pas mal (sans plus)
|
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 18h08: | |
c'est pas mal non plus ce commentaire ... sans plus (:-))) développer |
   
Jordy
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 18h24: | |
"Au tâtons des étoiles je te rechercherai" excellent "toi source toi ruisseau toi goutte de l'eau claire qui vit jusqu'au berceau que forme la poussière Toi cœur des vents chant de toutes saisons toi qui sais les chemins toi ceci, toi cela, facile, mille fois fait par mille personnes "à toutes ces lueurs à ces soupirs du monde " excellent (mais...encore un système! plein de "à ceci" à cela") Donc, poème bien écrit mais convenu, qui ne "soulève" pas. J'ai développé, là?
|
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 18h32: | |
c'est beaucoup mieux vous passerez en seconde(:-))) |
   
au prof jordy
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 18h49: | |
M'sieu!! j'ai corrigé mon devoir est ce que je dois tripler? APRES TOI J'aurai soif. Au tâtons des étoiles je te rechercherai source , ruisseau ,goutte d'eau claire tu vis jusqu'au berceau que forme la poussière Coeur des vents chant de toutes saisons tu les sais les chemins Pas encore voûté tu lis encore au bleu de l'horizon aux noirs des ciels d'orages aux pétales fragiles à la plume au duvet à toutes ces lueurs à ces soupirs du monde Et, néanmoins, un jour, voûté de nature habité tu la liras encore la vie à même le sol
|
   
Jordy
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 20h45: | |
Loi numéro 1: On ne TOUCHE PAS à un texte. Il est tel qu'il est, seul l'auteur a le droit de le modifier. |
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 20h53: | |
ah c'était moi!! alors loi numéro 2 ??? |
   
lilas
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 21h50: | |
"tu vis jusqu'au berceau que forme la poussière" Je la trouve émouvante cette image du berceau de poussière, et intéressante car elle condense le sort de l'homme annoncé par Dieu (avec transfert de la poussière de l'homme au berceau), la crue réalité de l'ensevelissement, et l'idée du repos dans l'accueil maternel de la terre. De même : "...un jour, voûté de nature habité tu la liras encore la vie" à même le sol" ( "de nature habité" ... BRRR... et en même temps espérance)
|
   
Hélène
| Envoyé jeudi 24 mars 2005 - 22h44: | |
bien vu lilas... merci la poussière est parfois douce et tiède |
   
AR_d_N
| Envoyé samedi 26 mars 2005 - 22h28: | |
sans toi ni loi ça va pas mal non plus (;-o)) B+...alain |