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jml
| Envoyé vendredi 01 août 2003 - 02h05: | |
AU-DESSUS DE LA VILLE Au-dessus de la ville Les oiseaux volent sans chanter. C'est le bruit des moteurs Qui fait battre son pouls À l'oreille des murs. Quand la colère me prend Je sors dans l'air noir Me battre avec les pierres. Au-dessous de la ville Des fantômes se jettent Sur les rames du métro Poussés par la fatigue Et le pesant des choses. Quand la colère me guette Je marche dans la foule Et laisse sur la rue Quelques flaques de silence Pour y noyer mes larmes. Au-dedans de la ville Des téléphones sonnent Dans les tours à bureaux Mais nul n'ose jamais Y crier son amour. Dans le fond des ruelles Des hommes encore enfants Cherchent par désespoir Un graal de sang Dans les seringues sales. Quand la colère m'étouffe Je mêle mes regards Aux choses privées d'yeux Mais l'espérance elle-même A oublié son nom.
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florence
| Envoyé vendredi 01 août 2003 - 10h41: | |
génial!! sincèrement tu devrais proposer cela à un interprète de chanson, il y a de la musique derrière ces textes, amitié, flo |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé vendredi 01 août 2003 - 10h55: | |
Tu es du Québec il me semble , j'ai remarqué que les Québécois étaient doués pour les chansons à texte. Il y a presque toujours un rythme dans leurs poèmes. La première strophe est si réelle; on a le coeur un peu serré .
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