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yh
| Envoyé vendredi 25 mars 2005 - 22h19: | |
Dans cette rue, il y a un oiseau blanc, le seul de cette ville, et dans cette rue, le seul noir de la cité. Mais pour ce noir et pour l’oiseau, qui saura jamais si le temps passe en même temps? **** Il faut aider l’aurore à ouvrir nos chemins, comme on aide les mots à se faire une place à l’ombre d’une main. **** Une fillette est penchée sur le fleuve ce fleuve si tranquille qu’on pourrait y jouer à la feuille morte. **** D’île en île allait l’émigrant. Ce vagabond de la tristesse cherchait l’amour comme les voiles attendent le vent. **** yh
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