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ozone
| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 18h36: | |
nous portons déjà trop d'histoires à mourir dans nos portées, des infinies tombantes et des mots trop lourds s'effritent la grande place exposée la réserve de bon temps, d'amours qui valent la peine nos soupirs sortis soufflés sous les doigts un peu de tendresse délivrée comme il s'en peut encore ici nous racontons le monde et nous oublions le papier ici rien n'est obligé ici la vie s'effeuille sous les regards communs des coureurs d'aurore
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lilas
| Envoyé mercredi 30 mars 2005 - 22h27: | |
Un bien beau poème qui sonne juste et bien. Ici, comme partout, le monde a la couleur de notre regard, mais le regard n'est jamais commun -aux deux sens- que lorsqu'il le désire, par connivence ou amitié, ou lorsqu'il ne se donne tout entier, par pudeur, ou fraternité. |
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