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Rob
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 14h40: | |
Mettre des formes ... Toujours mettre des formes Quand je rentre chez moi Sous ma deuxième peau Quand je fouille pour rien Dans ce désordre usé Mon temps d'avant rature Quand le silence rode Autour de l'étranger Celui qui me regarde Qui ne comprend jamais Toujours mettre des formes Et ne pas déranger Le vieux guerrier qui dort Dans son coeur opiacé L'interdit de grand jour Qui tricarde à Minuit Je bricole en sous main Une attente féroce Un soleil à cracher Une fête prochaine De musique foraine Déjà s'ouvre le bal Je me veux exilé Dans ma vie en pelure Le meilleur pour la fin Pour mesurer mes rages Hors jeu et hors de moi Dans mes envies de larmes Dans mon corps à secousses Je vais apprendre l'ours Sur le flanc du passage J'ai dérouté ma source Toujours mettre des formes Dans l'aplomb entrevu D'un juge équarrisseur Ce désespoir nié Dont je compte les touches Je choisi les six pieds Comme une triste loi Dérive d'infinie Ce que je sais de toi ? Un revers de chanson Un amour sans compter Mes coulisses s'encombrent De la mémoire haute Cet herbage sauvage Aux tontes improbables Toujours mettre des formes Aux silhouettes basses Qui balisent l'avant Je ne présage rien Qu'un baiser incliné La médaille à mes lèvres Envisage la nuit Mon refrain de chemin La musique extérieure Une bouffée d'étoiles A délivrer demain Sur les parois fragiles De ma coquille fine Toujours mettre des formes Dévisager l'intrus Qui questionne à propos De toutes mes faiblesses Ou vas-tu vers quel mur ? Vers quel oiseau blessé Traînes-tu tes présences ? Vers quelle autre mémoire Endors-tu ton enfance ? Et ne répondre rien Qu'un silence incomplet Une esquive de feuille Un automne évident Pour fixer la chanson.
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fouroulou
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 15h00: | |
Lisières absolues Ainsi parla Rob deux doigts dans le vide d'un ton du comble de ce naufrage d'été qui fascine ses onces pour une chaleur des mots
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lilas
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 20h03: | |
Un irrésistible mouvement, l'échine qui se secoue pour "apprendre l'ours", d'autant plus fort que la coquille est fine du corps à secousses. Et l'art est grand du poème à délivrances. |
Jordy
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 20h30: | |
C'est superbe, Rob! Encore une nouvelle chanson, putain! Comment tu fais? moi je suis sec depuis "Cap au Sud"! |
jml
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 21h08: | |
je vais apprendre l'ours sur le flanc du passage wow mon loup est jaloux |
lilas
| Envoyé jeudi 31 mars 2005 - 21h18: | |
pour jml : y a-t-il un courriel de ce site où tu parles de ton loup ? Cela m'interesse car j'ai eu un chien (pas loup) mais qui m'a appris ce qu'était un animal sauvage. Konrad Lorentz a fait le reste de mon instruction, et surtout l'amour encore. Mais c'est hors sujet ici ! |
jml
| Envoyé vendredi 01 avril 2005 - 01h42: | |
tu n'as qu'à cliquer sur jml |