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noel
| Envoyé lundi 04 avril 2005 - 22h16: | |
Je crache , sur leurs réflexes , réactions , surprises , regards fuyants, leurs « j’suis désolé , j’ai rien pour toi « . Le pauvre implorant , s’avançait , yeux révulsés , criant dans sa langue , peur , effroi , détresse . Je crache , sur les demi-tours non faits , vitres levés , pieds accélérant, troubles effacés . Depuis le vieux creve , de faim , de froid se tord en lui, s’animalise au fil du temps , cours dans la rue , espère … … un répit, un repos … même éternels … qu’une autre voiture aux yeux clos , enfin , l’achève … Je crache tant , pour m’y noyer dedans … 4/04/05
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lilas
| Envoyé lundi 04 avril 2005 - 23h51: | |
rien n'est perdu tant que l'on reste capable d'éprouver ce qui a dicté ce poème. Dans les Aphorismes, rubrique Thèmes, Aglaé citait Cioran : "Tout n'est pas perdu tant qu'on est mécontent de soi". |
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