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JG
| Envoyé samedi 02 août 2003 - 17h34: | |
La poésie ça me regarde, j’ai mes espaces d’intimité, à me dénouer de mes névroses, en faces cachées des libertés. Je suis à moi tout seul, une maladie. Une maladie qui soigne, pour me guérir des différences, pour me nourrir d’extravagances, de la tête à mes pieds, poétiquement parlants. Un amoureux d’moi-même, figé dans le regard, de cet autre moi-même, où je me sens cet autre, cet autre-ci ou bien cet autre-là, qui passe, sans ne jamais bien regarder. Celui qui comme moi, ne regarde que lui… Que ce qu’il aime, que ce qu’il aime à détester… Je suis le con des cons, qui marche dans la lignée du con suprême, narcissiquement parlant, le doigt pointé sur l’esthétique, poétiseur qu’en ma faveur, comme un revers à mon propre défaut et d’une mise à l’index… Je suis le rouge, je suis le blanc, qui joue de la grimace et je me soigne solo ! Dans mes rapports intimes avec les glaces des salles de bains… Dans les vitrines, qui ne vitrinent plus rien, qu’un semblant de mon spectre. Dans les miroirs des ascenseurs, conditionnés de mon unique présence. Histoire de me tirer la langue, sans y mettre les formes. Histoire de supporter, l’idée insupportable, de ne pas être encor, maître de ce putain monde… De ne pouvoir m’identifier à l’image d’idéale, au moyen du langage et du rapport aux autres… Je poétise au face à face, de miroir en miroir, pour prouver que j’existe, à m’envoyer en l’air, dans l’air d’un psychotique. A mélanger le rire, l’amour et les dégoûts, sous le trait des grimaces, à larmes déployées…. S’isoler de la vie, et d’une idée d’la mort, cette source permanente de frustrations latentes. Avec un univers que l’on se doit de conquérir… Comme un chat ! Qui n’connaîtra jamais, la phase du miroir…
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Hélène (Hélène)
| Envoyé samedi 02 août 2003 - 23h02: | |
Elle te regarde donc cette dame secrète en dehors des siècles ? tu l’appelles « ça » cette dame la plus vivante des femmes la plus réelle et pourtant invisible la plus curieuse la plus secrète Elle habite tes abysses te possède, te parle à chaque instant . C’est elle qui tout en étant ta maladie soigne tes différences, tes désirs. Oh ! tu es tous les autres . tous ceux que tu es et tout ceux que tu voudrais être. La poésie te le chante à longueur de nuits. Tu es l’arc-enciel de ta vie et un chat le franchit à chaque lune pleine dans la brume de tes larmes qui brouillent les miroirs.
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