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PascalDuf
| Envoyé dimanche 10 avril 2005 - 18h18: | |
Le vent de terre m’emporte… Tes chimères t’emportent façonner le tangible Elles te guident par les méandres de l’Utopie. Pour imaginer une vie sans limites. Tu te dis qu’elles seront toujours infidèles Mais malgré tout, tu restes… Tu restes… Sur les fibres liées d’un papier japonais Elles tracent des destins possibles… Inventés… Et lorsque tu veux partir Tu n’as plus la force de marcher Elles t’aguichent de leurs yeux maquillés Et laissent pour toujours le doute planer… Détruisant tes ultimes certitudes. Tu te dis qu’il est bien temps de grandir Au milieu du gué, tu te dois de choisir De cesser tes voyages dans les monts d’illusion Une voile au loin attire ton regard… Il existait une fée parfumant la lande Qui m’a bercé trop souvent Dans ses bras de pluie et de lumière… Le soir où je suis parti Le granit s’est jeté dans la mer Elle m’a dit qu’on se retrouverait Dans un jour, dans mille ans… Mais j’ai perdu sa trace Dans la poussière du quotidien… J’ai depuis, parcouru bien des landes Elle se cache à mes yeux adultes Comme le font souvent les fées. Tu te dis qu’il est bien temps de grandir Au milieu du gué, tu te dois de choisir De cesser tes voyages dans les monts d’illusion Une voile au loin attire ton regard… Tes songes te conduisent écouter les vieux chants Ils te versent dans la tête la bière noire de l’oubli Pour rêver un monde plus humain Comme une marée haute, le vent de terre m’emporte Là-bas … à Donegal… Il me conte la saga de mes frères Déchirés entre amour et cruauté Sur les vagues, il y a des reflets Le souvenir des baisers derniers… Qui viennent mourir sur la grève Ils sont salés, des millions de baisers… Et mes chimères vont les ramasser… Tu te dis qu’il est bien temps de grandir Au milieu du gué, tu te dois de choisir De cesser tes voyages dans les monts d’illusion Une voile au loin attire ton regard… Et tu pars… Tu pars…
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Garhance
| Envoyé dimanche 10 avril 2005 - 19h47: | |
Je te lis et je me dis... il existe encore des gens, dans ce monde robotisé, des gens qui rêvent, qui dentellisent leurs mots pour inventer le futur, qui tressent des phrases avec leurs rêves, qui croient en des lendemains d'amour. Merci ** |
lilas
| Envoyé vendredi 15 avril 2005 - 00h37: | |
j'aime les réponses de Garhance
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