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karl
| Envoyé lundi 11 avril 2005 - 18h36: | |
des longs sentiments jusqu'au piège plus tard il en va de toutes espèces nos regards-voitures des intentions hagardes au hasard des rues jusqu'à l'oubli les mots existent déjà ça s'avance en calme apparent qu'on dirait presque rien les plaisirs en vacances le tutoyement du jour un aveuglement je ne sais plus, je vais comme ça j'attends des nouvelles parce que le rêve file pressé dans son aiguille usée de la poésie presque nue de la poésie surexposée je vais dans une rue encore le visage des longs sentiments une traînée de pas comme ça
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lilas
| Envoyé lundi 11 avril 2005 - 21h42: | |
Ces moments qui éveillent des souvenirs sont évoqués ici avec ce qu'il faut d'errance et d'acuïté ( de concision, si l'on préfère), jusque dans le rythme . Et d'attente. Et presque de dépouillement. Merci pour ce beau poème Karl.
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lilas
| Envoyé lundi 11 avril 2005 - 21h46: | |
Oserai-je dire que remplacer le "je" par un "on" impliquerait davantage encore le lecteur. Mais évidemment l'effet produit changerait et le "je", qui permet au lecteur de distancer un peu, a aussi sa nécessité... |
Garhance
| Envoyé jeudi 14 avril 2005 - 18h46: | |
Personnellement, je n'aime pas le "on" : le lecteur s'impliquera tout aussi bien avec un "je", plus personnel, plus vivant, plus vécu. Et puis celui qui parle parle en son nom : donc le "je" est essentiel |
lilas
| Envoyé vendredi 15 avril 2005 - 01h27: | |
C'est bon ces différences de ressenti, entre divers moments, diverses personnes, divers poèmes. Plusieurs poèmes en un ; l'original le demeure. J'aime les dire à voix haute et y rêver longtemps quand un texte m'a appelée. |