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Christiane
| Envoyé dimanche 03 août 2003 - 02h29: | |
L’AMOUR COTON Maintenant Je m’endors de bonne heure Sans eau Sans bruit Maintenant Je me passe de lampe De bougie Maintenant Je m’endors devant le feu Le feu comme celui Qu’allumait ma mère Ma mère couturière À chaque aurore De l’automne De l’hiver Maintenant Je m’endors devant le feu Le feu sans âge Le feu sans pardon Avec mon amour Dans mon ventre De coton D’abandon Ma mère Ma mère couturière M’avait bien dit L’amour C’est rien que du fil de couleur Du coton à broder la douleur Dans la vie Qui éteint ses lampes Une à une pour la nuit
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jml
| Envoyé dimanche 03 août 2003 - 06h53: | |
Christiane j'aime tes poèmes si discrets, brodés à la main, tes poèmes coton. |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé dimanche 03 août 2003 - 09h33: | |
La toile rèche s'adoucit sous le fil rose de la soie. Quand la lumière éteint la nuance trop vive demeure un fil blanchi qui ne demande qu'à s'embraser sour la caresse d'un trait de plume à la lueur du réverbère |
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eric
| Envoyé vendredi 08 août 2003 - 22h54: | |
DU STYLE ! tu as du style ! |