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Message |
    
mohand
| | Envoyé jeudi 14 avril 2005 - 16h34: | |
Le mur! un mal dont on ne se remet jamais. Le mur!un triste obstacle face à nos élans, au bout du nez,les yeux dans les yeux, un corps à corps avec l'angoisse, la tristesse et la haine.
Le mur? ennemi de la joie, de l'innocence, du sourire et du rire. Il est là, face à moi, à me regarder pleurer dans le silence, à l'écoute de mes pairs soumis à l'interrogatoire du maître qui ponctuait le calme régnant par des coups de bâton sur le bureau.
" qui est ce qui a tué Okba Bnou Fanii?
J'étais sûr qu'une dizaine d'élèves me rejoindrait tout de suite face au mur. Là où je purgeait ma peine pour avoir ignoré comment calculer la part en héritage qui revient à chaque membres d'un famille trés étendue allant du grand grand grand grand père au petit petit petit fils de...
Moi, je ne comprenais pas encore qu'on devait passer par l'école pour apprendre à partager. Moi, je partage spontannément.
Le maître m'en voulait, et sur un temps méprisant jusqu'à la moelle me fit passer au tableau, je reçois de lui ma part de gifles et de coups de baton. Et puis, d'un geste toujours méprisant jusqu'à la séve de mes nerfs m'ordonna de me coller au mur: pieds joints, chevilles, nez, front, paumes des mains levées
Tous contre le mur. Toute la tribu de mes sens fut allertée. La honte me glaça face à moi même, à ma détresse, le dos tourné aux autres qui étaient là à attendre celui sur qui le malheur tomberait pour ne pas avoir répondu à la question du maître;
"Qui a tué okba?"
Le nouvel élève qui venait de s'inscrire repondit dans l'épouvante:" En tout cas pas moi monsieur ,tout le monde ici sait que je venais d'arriver, il y a deux jours mais pour vous aider à trouver le criminel, je me propose d'aller avertir la police" Le mur m'apprit, moi et mes pairs, comment le mur abétit, avilit, meutrit. A l'école, au temps de "colle-toi face au mur" nous avons appris, quand même à fuire les murs à écrire sur les murs, à foncer les murs et aller de l'avant.
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lilas
| | Envoyé vendredi 15 avril 2005 - 00h49: | |
Heureuse conclusion, Mohand, d'une expérience parfois douloureuse et commune à beaucoup .
- à foncer : veux-tu dire à défoncer , à foncer sur, ou à les colorer de sombre ?
Merci pour tes émouvantes évocations |
mohand
| | Envoyé vendredi 15 avril 2005 - 03h35: | |
Effectivement Lilas c'est défoncer, je vous remercie de cette observation. Je vous remercie aussi pour votre bonne appréciation. Mes amitiés francopolitaines |
ali
| | Envoyé vendredi 15 avril 2005 - 13h54: | |
Un texte pas mal! amusant!
pour moi c'est une nouvelle qui doit normalement rejoindre son fil! Je sais pas ce qu'en pense notre belle Fourmi!
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Cécile
| | Envoyé dimanche 24 avril 2005 - 10h49: | |
Le mur... Qui n'a pas connu un mur dans sa vie ? Le mur qui ramène à nous des souvenirs, heureux ou douloureux, ces petites brèves de vie |
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