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jml
| Envoyé dimanche 03 août 2003 - 06h59: | |
LA GARE FUIT Tant de routes se croisent, Tant de lignes s'emmêlent, Tant de saisons boivent nos pas, T'aimer est ma seule chance. Même la porte close J'y traverse la vie Une rose à la main Et butine pour toi Un pollen de lumière Sur les grains noirs du temps. Lourd de naufrages épars Je viens donner ma voix Sur le silence des matières. Je sais où déposer Les bagages du coeur Mais la gare s'enfuit Lorsque le train s'arrête. |
   
Malaïka
| Envoyé lundi 04 août 2003 - 18h23: | |
Comme une douce caresse Un voile de noblesse tu dépodes les mots de ton coeur Avec tant de douceur Bravo!! |
   
Malaïka
| Envoyé lundi 04 août 2003 - 21h55: | |
Jml Je me suis permis de t'envoyer cette partie d'une nouvelle que j'ai commencé à écrire . Tes écris me l'on rappelé . Merci ! Malaika Papa comme elle me manque elle aussi. Ma douce amie ! Celle qui savait si bien lire mon coeur, mes tristesses et mes élans de bonheur. Précieuse complice de mes tendres caprices. Comme nous t'avons pleuré ensemble papa. Mais c'est hélas séparées l'une de l'autre que nous avons du accepter, que tu nous as quittées ce fameux jour de cette triste année. Juste ici sur ce ponceau de ta vie ! Puis le temps peu à peu a passé mais je me rappelle encore comme si s'était hier. Plus que deux semaines deux longues semaines avant que Tamara ne revienne. comme j'étais heureuse de la retrouver enfin. Bien sûr que nos nombreuses appelles nous réconfortaient, mais la distance nous accablait. Elle me manquait tellement, cette Tarama. Elle me manquait tel l'arc-en-ciel qui parfois sourit à la pluie, manque à la vie. Ce matin là c'est le coeur en fête que je me suis éveillée. La radio sur ma table de chevet marquait 6hrs. Les oiseaux, j'en étais certaine chantaient le retour de Tamara. Moi bien j'essayais de devancer les heures comme si tout à coup j'arrivais d'ailleurs. Comme si au dos je sentais la force du vent me souffler vers ce temps. Tamara, elle rapporterait avec elle, je le savais bien ces merveilleuses couleurs ainsi que l'odeur d'un jeune printemps, fière d'embaumer de son parfum le temps,qu'enfin ce teinte cette triste demeure dénudée. Elle était fleure sauvage et liberté, amour et passion. Elle était la vie ! Voilà ce qui la démarquait aussi. Il était 3 heures j'attendais comme prévu assise sur ce banc de bois avec impatiente, le coeur couleur bonheur, Tamara la douce fleures. J'aimais bien cette toute petite gare qui juste au bout d'un cour chemin accueillait chaque passager débarqué. J'aimais cette grande simplicité qui s'en dégageait. Tamara sensible au beauté de la nature préférait voyager par le biais du chemin de fer. Elle adorait ces grandes fenêtres, et se laisser bercer par ces mouvements saccadés ainsi que regarder de ses grands yeux couleur ébène la nature entrain de danser. Jamais je n'oublierai ces dernières minutes où le train, juste avant qu'il ne s'arrête me cria son arrivé, ce jour où pour un bref instant, j'ai cru posséder des ailes. Où j'ai su que tout allait changer désormais ! Qu'elle et moi ensemble nous saurions repeindre la vie ! Merci !
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