| Auteur | Message | ||
     Hélène |
"l'infini n'est que cet au-delà qui veut dépasser notre âme et nous fait croire qu'il est ailleurs qu'en notre âme, alors que c'est l'inconscient de notre âme qui est cet au-delà d'infini." Antonin Artaud Vis … Silence … Vie... ? L’infini secret n'est ’jamais q'un bruissement de vie Nous sommes porte du silence qui mène au silence La trouer cette nuit L' enfoncer cette porte Que coule la source ! Là ... Quelques débris comme des papiers déchirés Blancs dans la nuit. Les faire envoler Ce sera la mort de la mort . Le silence s’ouvre à l’instant pour lui donner vie . Etendue ou champ la page deviendra bouche du réel battement du regard Le souffle, cet air, respiration du vide regarde Immobile . Sa source est inaudible tendre le coeur pour l’entendre Du prélude à la fin est un cercle de silence . La vie naît sans bruit pesanteur d’une présence plus bavarde que tu ne crois Dans les abysses nourries de souvenirs d’habitudes on entend des images on voit des portées Tu fermes les yeux pour un périple . Tu cueilles des éclats de big bang Deviens univers porteur de mots Tu les empiles et d’autres les empilent Jusqu’à frôler la première syllabe de l’avenir ... Là | ||
| lilas |
Hélène, j'imprime ton poème inspiré illico et je vais y voyager et y méditer . Comme j'aime ces vers ! Et en particulier ceux-là, je ne sais encore bien pourquoi : "Le souffle, cet air, respiration du vide regarde Immobile . Sa source est inaudible tendre le coeur pour l’entendre Du prélude à la fin est un cercle de silence . La vie naît sans bruit pesanteur d’une présence plus bavarde que tu ne crois Dans les abysses nourries de souvenirs d’habitudes on entend des images on voit des portées ..." Merci ! | ||
| lilas |
Belle méditation, sur la création littéraire, sur la création "tout court", sur la vie . Serions-nous la source ? | ||
| Cécile |
Oui c'est une belle méditation ! La langue bouge tant ! La dernière syllabe de l'avenir... j'espère que jamais il n'y aura de dernière syllabe ! | ||
| Hélène |
(:-) tiens c'est vrai s'il y a une première syllabe elle suppose une dernière . mais c'est la vie d'un texte, comme d'un livre, comme d'un être. puis viennnent un autre texte , un autre livre un être neuf il faudrait peut être continuer l'histoire que raconte le silence alors. tu me laisses rêveuse ... tiens je croyais que j'vais réopndu à Lilas tout à l'heure j'ai du oublier de cliquer deux fois Lilas je te disais à peu près qu'en nous est une naissance , une trace d'infini, de passé d'ancêtres. que tout cela résonne ou qu'on peut dire que nous venons de sources et que nous sommes aussi cette source. dans toute création . | ||
| ali |
Beau poème! voici les images que j'ai bcp aimé;ça donne un petit texte qui résume peut être le sens du poème.. "La trouer cette nuit " "La vie naît sans bruit " "Tu cueilles des éclats de big bang " "Jusqu’à frôler la première syllabe de l’avenir " | ||
| Hélène |
il m'arrive parfois Ali de cueillir quelques mots dans mes vieux textes s'ils parlaient de la nature, ou décrivaient un endroit ( ville , monument , ) pour en faire des haîku j'aime bien essayer de changer mes façons de contruire mes textes tu me donnes une idée. | ||
| Cécile |
Belle idée Ali ! On peut aussi essayer en prenant des vers par le bas, et en se limitant à quelques vers. Ca peut donner des choses étonnantes. exemple : Là Jusqu’à frôler La vie naît sans bruit Immobile Blancs dans la nuit L’infini secret | ||
| alain |
...une sorte d'écho persO... B+...alain Libre silence... > Je chante en silence > Le grand silence blanc > La lumière du grand bleu > Les bleus de l'enfance > Je chante en silence > Est-ce une prise de conscience > Est-ce aveu d'impuissance > Je chante en silence > > Je chante en silence > Les missions de misère > La maladie du père > Et la mère humiliée > Je chante en silence > Est-ce une non-suffisance > Est-ce peur de violence > Je chante en silence > > Je chante ton silence > Est-ce une sorte d'impatience > Est-ce encore assistance > J'achève ton silence > Les lueurs de printemps > Les bourgeons de lumière > L'espoir de renaissance > Enchantent nos silences... | ||
| Hélène |
merci j'aime bien les échos ils me font même prendre conscience de ce que mes doigts disent sans que je le sache. les bourgeons de lumière ... |