| Auteur |
Message |
    
karl
| | Envoyé lundi 25 avril 2005 - 14h56: | |
notre vie s'en va comme une onde
je rêve depuis des jours
vacillant sous les coups,
les mêlées de mots de rue
je ne voudrais pas être mort
c'est con, je me dis
mon circuit de banalités
je grave mes évidences
il y a de tout dans un homme
la neige, le pire de l'hiver
noir et blanc, enseveli sous janvier
il y a l'enfant au bord de la fenêtre
roulant ses voitures sous d'autres mondes
longtemps
il roule puis observe le nouveau lieu
épris par le minuscule des choses
mon bel amour
je me dis la mort est folle
je me défends
je prends les mots du bord,
les calme au bord du feu je rêve
ma ceinture de garde
longtemps j'observe le mouvement
de l'onde
comme tu le fais
mon amour
trop de questions ici
je place les blocs de l'existence
en attendant, je tiens ta main
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lilas
| | Envoyé lundi 25 avril 2005 - 19h08: | |
Encore un très beau poème, nous sommes gâtés ! Je vous lis en espérant que l'arête (tiens, l'arrête ...je me demandais pourquoi cette image un peu ridicule...) que la mort a planté dans ma gorge disparaîtra emportée par les mots que je ne peux encore dire. |
Hélène
| | Envoyé lundi 25 avril 2005 - 20h05: | |
la mort on l'apprivoise , avec le temps Lilas , Elle nous est donnée à la naissance.
on fait le tour du cercle du temps
c'est peut être par délicatesse qu'elle nous fatigue avant de nous endormir.
de cette façon on regrette moins la vie.
c'est en hiver qu'on sait ça.
il y a toujours des printemps pour quelqu'un
regarde les bourgeons et bientôt on verra les pieds nus des bébés fleurir les rues des villes.
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Cécile
| | Envoyé lundi 25 avril 2005 - 22h03: | |
Oui, c'est un peu comme dans la nature... Les arbres qui perdent leurs feuilles, on a l'impression qu'ils pleurent... Au printemps, ce sont des larmes vertes qui perlent dans leurs yeux. |
Cécile
| | Envoyé lundi 25 avril 2005 - 22h04: | |
Ceci dit, un très beau texte Karl... Un plaisir... |
mohand
| | Envoyé mardi 26 avril 2005 - 17h24: | |
Ca fait plaisir de lire et relire ce texte. |