Auteur |
Message |
   
eric
| Envoyé jeudi 07 août 2003 - 10h56: | |
RUE DU VIADUC Désormais le lilas n’y chante plus Les PMU sont pleins de fantômes Sous le viaduc couraient des jardins Ne chante que le RER Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Sous le viaduc couraient des jardins Ceux qu’on appelle éphémères Les PMU sont pleins de fantômes Ne chante que le RER On a chassé les chevaux les écuries Ceux qu’on appelle éphémères Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Le béton a grignoté les cœurs de pigeon Le Canal a perdu ses nageurs libres Les enfants ne jouent plus avec les chats Sous le viaduc couraient des jardins Et les provisions pour l’hiver Hier n’est plus Je cherche à consolider mon âme Mes sept ans et je ne trouve que Scories Le Canal a perdu ses nageurs libres Les ouvriers arabes ne se soûleront plus Le béton a grignoté les cœurs de pigeon Ne chante que le RER Les petites épiciers Les marchands de couleur Les enfants ne jouent plus avec les chats Je cherche à consolider mon âme Désormais le lilas n’y chante plus Le béton a grignoté les cœurs de pigeon AOUT 2003 INEDIT ERIC DUBOIS © ERIC DUBOIS-BARBATUX RUE DU VIADUC Désormais le lilas n’y chante plus Les PMU sont pleins de fantômes Sous le viaduc couraient des jardins Ne chante que le RER Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Sous le viaduc couraient des jardins Ceux qu’on appelle éphémères Les PMU sont pleins de fantômes Ne chante que le RER On a chassé les chevaux les écuries Ceux qu’on appelle éphémères Maintenant c’est l’enfer de la route nationale Le béton a grignoté les cœurs de pigeon Le Canal a perdu ses nageurs libres Les enfants ne jouent plus avec les chats Sous le viaduc couraient des jardins Et les provisions pour l’hiver Hier n’est plus Je cherche à consolider mon âme Mes sept ans et je ne trouve que Scories Le Canal a perdu ses nageurs libres Les ouvriers arabes ne se soûleront plus Le béton a grignoté les cœurs de pigeon Ne chante que le RER Les petites épiciers Les marchands de couleur Les enfants ne jouent plus avec les chats Je cherche à consolider mon âme Désormais le lilas n’y chante plus Le béton a grignoté les cœurs de pigeon AOUT 2003 INEDIT ERIC DUBOIS © ERIC DUBOIS-BARBATUX
|
   
eric dubois
| Envoyé jeudi 07 août 2003 - 11h11: | |
EXCUSE-moi pour le texte "rue du viaduc" en 2 ex ! erreur dans copier/coller
|
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé jeudi 07 août 2003 - 11h27: | |
Les PMU sont pleins de fantômes Ne chante que le RER Les PMU sont pleins de fantômes ... etc ... j'aime bien cette construction avec des reprises de phrases ça fait un peu penser au pantoum par exemple et à d'autre formes fixes mais le rythme est différent . C'est ce que devrait peut être faire la poésie contemporaine,ne pas oublier certaines formes et les adapter à l'instant présent. Tu fais de cette façon prendre conscience au lecteur de ce que tu tiens à faire passer. et il y a bien entendu un rythme. en musique aussi le classique contemporain a changé j'aime bien ta recherche. je vais aller lire tes autres slams pour essayer de comprendre mieux ta démarche. Nous avons tous ces regrets quand nous retrouvons des endroits où nous avons habité . ton sujet aussi me plaît. |