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philiPPe
| Envoyé lundi 02 mai 2005 - 11h29: | |
Dans les recueils de poésies, je ne lis pas toujours, des poèmes. Allongé, j'observe, d'une fleur fanée, quelque chose tomber ; un germe d'avenir contient une autre vie en couleur, Il grandira, je ne le verrais pas, je suis de passage.
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Rob
| Envoyé mardi 03 mai 2005 - 15h48: | |
Allongé Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue A la fenêtre ouverte allongeant la journée Tes pas dans l'escalier quand mon heure s'allonge Comme ma voix s'allonge avec la chanson lente Allongé quand je mens de toutes mes alarmes Un bruit de vague au long de la guitare sèche Un mot perdu le long de ma ligne de mire Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue Le long de ces hivers larmoyants de durées Le mot à mot du temps et le temps pas à pas l'acteur est d'origine, amour incorrigible Hors de prise, à l'écart, et toujours à voix basse J'étalerai l'obscur que je jette aux papiers Au long de la mémoire au réel enroulé Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue A ras bord, bord des dents, le haut le cœur du temps Je serai le vacant, familier de mes murs Insistant dans le vide avec du grave en long Je serai l'angle ouvert, je serai le héros J'inventerai les chœurs pour la musique en douce J'inventerai des mots à jeter entre nous Je n'ai que du temps lourd et je dis que je tangue
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