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PascalDuf
| Envoyé dimanche 08 mai 2005 - 18h06: | |
La mémoire. Visage de marbre, Yeux clos, sang à la tempe, ombre portée. Lumière blanche. Il est déjà le temps du souvenir et le Temps des faillites. Nature morte, fruit oublié, jour fluide. Transparence. Le mal du pays. Parapet tiède, rayons de midi, l’attente. Le voyageur admirait la surface, Reflets déformés par de multiples échos. Le lion allongé espérait l’heure rouge, Pattes repliées, crinière au vent, Il est patient. Le voyageur s’arrête pour ne plus repartir. Il est las des ciels bleus et des adieux amers. Dans les mains du destin, Sur le pont des soupirs. Au milieu de sa vie. Et sur le canal sombre de l’ample nostalgie. Attente, patience, rêverie. Golconde. Le ciel s’émiette. La terre s’abreuve, avide et impatiente. Le calice des fleurs s’écarte, impudiques et offertes. Il pleut des hommes, Il pleut des hommes. Les façades s’éclairent. Irradiant la clarté glauque des envies passagères. Dans tous les recoins des rues veloutées du désir. Le trottoir ondule, les enseignes crépitent. Et les bistrots éructent beaucoup et bruyamment. Les façades s’étalent. Faussant la perspective convenue, taquines… Le ciel s’émiette. Il pleut des hommes, Il pleut des hommes.
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Ida
| Envoyé jeudi 12 mai 2005 - 10h34: | |
Le ciel s’émiette Il pleut des hommes, clarté glauque des envies passagères Le trottoir ondule, Les façades s’étalent .... oublient leur pudeur . c'est celui-ci que je préfère il s'éloigne d'une pure description pour un regard intérieur. j'aime beaucop Magritte
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