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philiPPe
| Envoyé lundi 16 mai 2005 - 13h25: | |
Sur la pente fatale La montée au ciel est inévitable Deux points tracent une ligne qui ondule Le funambule pose délicatement un pied après l'autre et déploie ses ailes, suspendu dans l'air, il croise d'autres habitants. Il habite ailleurs sur la pointe de l'accent circonflexe, trois points de suspension le retiennent. Il est à mi-chemin, son amour l'attend de l'autre coté. Il se joint au grand amour, il est léger comme l'air qui respire, il a quitté l'autre rive, laisser passer les bateaux, laisser l'eau couler sous les ponts ; le pont des arts, le pont des deux rives le pont Mirabeau et le pont de l'Alma. Sur la pente fatale La montée au ciel est inévitable Femme fatale ; Jacques est fataliste à l'image de Diderot « tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut » s'écrit-il Maître Jacques sur un oiseau perché tient dans sa bouche un fromage Normand en hommage à Jean de la Fontaine. Sur la pente fatale La monté au ciel est inévitable Deux points tracent une ligne qui ondule je tente l'équilibre dans un élan impossible.
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lilas pour Philippe
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 00h07: | |
"Il habite ailleurs sur la pointe de l'accent circonflexe, trois points de suspension le retiennent." ....................... "je tente l'équilibre dans un élan impossible" _________________________________________ Sans (ou avec)rapport, avez-vu lu le Funambule de Genet ? |
philiPPe
| Envoyé samedi 21 mai 2005 - 00h03: | |
Le journal d'un voleur est le livre qui m'a le plus marqué. Entre la biographie de Genet et sa littérature il y a un décalage enorme. C'est un admirable littérateur qui a su admirablement sublimé sa vie de voyou en une très belle littérature. Mon poème n'a aucun rapport avec Genet.
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