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PascalDuf
| Envoyé lundi 16 mai 2005 - 21h43: | |
Escale à Bruxelles. Il disait : « Plus loin, Nous serons des êtres différents. Je ne laisserai rien ici. Pas même une allumette. Il est temps, vieux fripon, de lever ton derrière… Bien entendu, je ne le croyais pas. Sur les places à frontons. Façades hilares et rougeaudes. Toits en Pas de Moineaux. Kiosques à musique puissants et débraillés. Les canaux nous clignaient des vagues En nous disant : Arrive ! Le vent et bon. Mais je savais qu’au fond Mon voyage était dans la ville. Bruxelles étendait ses bras bleus Et sifflaient ses airs de jazz tristes Tandis que je la parcourai Comme un pauvre marin en goguette… Ville plus folle que Babylone Et bières alignées au comptoir Pour voyager plus vite, plus loin… Que fais-je encore ici ? Les quais de la gare du Midi, Les boulevards aux pierres lisses. Escale ou arrivée ? Qu’importe… On ne fait que passer… C’était un autre monde En Septentrion : deux histrions. Elle me chantait : Ici… Tu seras un homme satisfait. Tu ne trouveras rien. Pas même le bonheur. Il est temps, vieux nigaud, de nouer ta cravate…
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Lilas pour Pascal
| Envoyé jeudi 19 mai 2005 - 23h58: | |
Pascal, est-ce que ces voyages ont été réunis en recueil pour les voyageurs immobiles ? |
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