Auteur |
Message |
   
Anonyme
| Envoyé vendredi 08 août 2003 - 10h35: | |
"A l’enfance allaitée au sein de sa détresse... A son âme que tu cherches et ne rencontre que dehors…(d'moi même)" A toi petite… qui regarde le vent… Comm' la mer comm’une halte Dans l’amer de tes bleus A toi petite… au plus pure de mon sang Comme mère comm’ une Alpe Au plus loin dans tes yeux Dans ton cœur c'est le vide Qui me prend, qui m’enlace A l'imag’ de l’absence d'horizon sans couleurs Déjà grande, mais si vive, elle est là comme trace Balafré dans ce vide tout le froid dans tes yeux Sur fond d’âme, d’innocence Invisible au regard Au miroir à deux faces Aveuglant comm’un feu Comme perce comme saigne Des délires et d’alarme D’existence et de drame Des déviances en plein corps A toi petite… qui regarde le vent… Comm' la mer comm’une halte Dans l’amer de tes bleus A toi petite… au plus pure de mon sang Comme mère comm’ une Alpe Au plus loin dans tes yeux D’un message qu'on sème Comme on plante un sourire Comme un cœur qui s’élance dans la foule qui dort Dans ces heures envolées dans le noir qu’on respire Dans la foule d'étoiles qui se hisse à ton corps Du dessin comme l’ombre D’un oiseau comme un cil Comme une aile froissée Entachée de remord Jusqu’au noir des écumes Du marin qui s’enivre Où s’invente le bleu Dans le pâle du décor A toi petite… qui regarde le vent… Comm' la mer comm’une halte Dans l’amer de tes bleus A toi petite… au plus pure de mon sang Comme mère comm’ une Alpe Au plus loin dans tes yeux |
|