| Auteur |
Message |
    
Atort'Ouha
| | Envoyé mardi 17 mai 2005 - 18h17: | |
J’en ai déduit après quelques observations, que le sublime ne résidait que dans l’idée que l’on s’en fait, à condition de se hisser juste au-dessus de la mêlée, au-dessus de la foule, comme on regarde un train… Comme on regarde un train entrant dans une gare, avec des gens pressés au bord de la syncope. Des gens qui poussent, et se repoussent, et qui se serrent, sur un même quai de gare, et qui attendent de pouvoir monter dans un même train, remplacant d’autres gens. Des gens tout aussi pressés qu’eux, avec mille visages, au bord du désespoir.
L’admirable c’est ça…
L’observation des gens et du temps !
Mais quel temps ? Et pour quels gens ?
Je dirais, de tout temps ! Et quels gens !
Des gens qui vivent entre deux portes, du matin jusqu’au soir… Des gens qui vivent avec un risque de syncope, comme un monde pressé, au bord d’un quai de gare, le matin à sept heures ou le soir à dix-huit. Des gens qui poussent, et qui se serrent, et qui avancent, avec un visage comateux qui croise et qui remplace des visages de détresse…
Bien sûr, rien de tous ça ne serait arrivé, si seulement je n’étais pas moi-même présent, chaque matin et chaque soir, un peu avant sept heures, un peu après dix-huit, au bord de ma fenêtre où je réside, en face de cette gare à regarder… En face à contempler le monde… Juste le temps pour en déduire que le sublime réside aussi, dans une idée de con… Un con des cons et qui s’observe … Un con pour se d’écrire lui-même, et vous l’écrire, serré dans un wagon
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karl
| | Envoyé mardi 17 mai 2005 - 18h27: | |
j'aime,
rafraîchissant
entre le rire et le drame |
Lilas pour Ouha Raison
| | Envoyé jeudi 19 mai 2005 - 23h50: | |
Un "petit poème en prose" contemporain qui met en abyme, et au bord de l'abîme. |
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