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PascalDuf
| Envoyé mercredi 18 mai 2005 - 09h20: | |
Dans les ports… Dans les ports où les gens dorment Il y a souvent des filles seules Jacassant aux balcons éclairés : Ce sont des fées-tendresse… On cause ici, parfois on s’aime, On donne des nouvelles, on aimerait rester. Des princesses de théâtres ont le temps d’écouter Sous la lampe japonaise fabriquée à Marseille. Et l’on boit, beaucoup, fort et souvent Il faut chasser le blues… Et s’il reste et s’obstine, tant pis pour lui On le chantera… Vieille guitare éraillée comme la toux d’un fumeur… Les bourgeois alités ont des frayeurs d’évêques Et guettent, par la fenêtre, les marins assoiffés Avec un air… Craintif… Puis regardent leur femme avec un air lassé Et guettent, par la fenêtre, les vieux gars débraillés. Considèrent les princesses Avec un air… D’envie…
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à P.Duf fourmi
| Envoyé mercredi 18 mai 2005 - 11h31: | |
l'image est fidèle le réflexions me font sourire texte très vivant je supprimerais seulement les" ET " dans la dernière strophe. mais c'est très personnel . j'en ajoute souvent machinalement et m'évertue à les supprimer . c'est peut être une petite manie. |
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