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Tapir
| Envoyé jeudi 19 mai 2005 - 08h56: | |
Ah vous m’attendiez, j’attendais aussi votre sourire narquois, la porte repoussée (elle repousse très vite) vous attendiez donc dis-je, que je vinsse vous présenter mes œuvres de poésie moderne. On fait pas dans la fanfreluche des vers et des pieds. Tournent les pages si vite, quelquefois je vous arrête sur un bon mot, une image « à vous couper le souffle « pas le votre, la nuit qui monte et le jour qui descend. Devez être frigide intellectuellement pour ne pas goûter tout le sel, le piment de mon esprit résolument néo avant-gardiste et le peu de fautes d’orthographe, économie de correcteur, eh, eh… (Je dois interrompre cette narration, le chien veut pisser, mais je reviendrais plus tard vous raconter cette rencontre avec mon futur (peut-être) éditeur.) Merci de m’encourager à poursuivre… et vous offrir un florilège de mes poèmes ancrés dans la dure réalité du monde des campagnes françaises.
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la fourmi d'ici
| Envoyé jeudi 19 mai 2005 - 20h11: | |
qui es tu tapir pour penser à notre place? Nous sommes curieux de te lire et pourquoi nous moquerions nous de toi? les tapirs ça mange les fourmis mais tant pis
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Tapir
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 08h40: | |
"votre sourire narquois" Il s'agit de celui de la secrétaire de l'éditeur qui est devenue narquoise par la force de l'habitude.... |
   
lafourmi
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 09h14: | |
(sourire) donc c'était déjà un début de poème j'avais trop les six pattes sur terre hier . |
   
Tapir
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 09h29: | |
J'hésitais ce matin entre le burlesque dérisoire et l'obscurantisme pompeux. Il y a peut-être moyen d'établir un lien (connectique)entre le fat et le sot (profond) saupoudré d'hermétisme, j'explique avant des fois qu'on me dise "vous êtes hermétique" comme s'il s'agissait d'une maladie. m'enfin... |
   
lafourmi
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 12h08: | |
envoie nous tes textes je te dirai et ma foi si je comprends pas tu m'esspliqueras. je suis curieuse et même en lecture on peut progresser. à bientôt alors ?
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Tapir
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 13h05: | |
Je voulais rectifier cependant: "Le Tapir se nourrit principalement d'herbes, de feuilles et de racines c'est-à-dire qu'il est herbivore. Cette espèce se nourrit 3 fois par jour tout comme les humains. On peut dire que son régime alimentaire est semblable à celui d'un humain végétarien." Tandis que... La Fourmi de Feu La fourmi de feu (Soleropsis invicta) est une fourmi rouge importée involontairement d’Amérique du Sud. Cette fourmi a commencé l’invasion de tout le sud-est des Etats-Unis après la seconde guerre mondiale. Cette prédatrice dévore tout sur son passage et c’est une véritable guerre qui s’est engagée depuis maintenant près de 50 ans. Une invasion microscopique Le domaine initial de la fourmi de feu se réduisait au départ à l’Amérique du Sud. Mais, dans les années 50, un navire marchand importa accidentellement des fourmis dans ses cales. Elles débarquèrent dans un port de l’Alabama. En petit nombre au départ, il leur a suffit de quelques dizaines d’années pour qu’elles soient suffisamment nombreuses et commencent leur invasion. Leur armée compte près d’un quart de millions de soldats. La colonie fonctionne comme un super organisme unique. Très peu de temps leur suffise pour réduire à l'état de squelette un animal Elles progressent lentement en dévorant tout : flore, plantations, animaux morts et vivants. Elles n’hésitent pas à s’attaquer à l’homme y compris en milieu urbain. Parmi leurs victimes, on peut citer également les oiseaux marins et leurs petits, les tortues et les alligators. Elles attaquent les oisillons dans les nids Caractéristiques des fourmis de feu Cette fourmi possède un aiguillon redoutable. Sa piqûre est très douloureuse et peut-être comparée à la brûlure d’une cigarette. La fourmi s’accroche avec ses mâchoires sur la peau et enfonce son aiguillon de manière répétitive. Elle relâche simultanément un produit chimique qui attire les autres fourmis. Toutes alors se précipitent pour annihiler l’ennemi. En principe, les fourmis ne s’éloignent jamais de plus de quelques mètres de leur fourmilière. Mais, parmi les fourmis de feu, certaines sont choisies en vue d’une mission bien spécifique. Il s’agit d’une division entre fourmis volantes et non volantes. Dans cette dernière catégorie, des mâles et femelles reproductrices sont élus pour continuer l’invasion par les airs. Ces fourmis reproductrices s’éloignent, s’accouplent, pondent et créent une nouvelle colonie. Quand on sait qu’une seule reine pond un à deux œufs toutes les minutes 24 h sur 24 ce qui fait qu’elle peut avoir jusqu’à trois millions de petits dans sa vie, on imagine mieux l’ampleur du problème. Il y a actuellement des milliards de colonies réparties dans tout le Sud des Etats-Unis. Les scientifiques ont baptisé cette fourmi « invicta « ce qui signifie invaincu. Les conséquences de cette invasion Il est évident que pour l’agriculture c’est un véritable fléau qui s’attaque à toutes les cultures sans distinction. Pour l’homme, cette fourmi constitue un réel danger. De nombreuses personnes sont allergiques aux piqûres d’insectes. Pour cette catégorie, une seule piqûre de fourmi peut entraîner la mort en quelques minutes. Effet d'une seule piqûre 200 personnes meurent chaque année dans ces états de piqûres d’insectes dont la plupart sont provoquées par la fourmi de feu. Les victimes de morsures graves nécessitent parfois une greffe de la peau et voire même une amputation. Les blessures peuvent être graves Des gants et des bottes anti-fourmis ont été conçus pour ceux qui travaillent à l’extérieur. En un an, les cas de morsures graves et mortelles sont plus importants que les morsures de serpents venimeux en 10 ans. Pendant les mois chauds et secs, les fourmis s’introduisent dans les maisons et les appartements en quête d’eau et de nourriture. Elles sont également attirées par les champs électriques. Elles pénètrent dans les appareils ménagers provoquant des courts-circuits. En ville, elles s’introduisent dans les feux de signalisation ; l’arrêt subit de ces feux provoque des accidents graves. Les aéroports n’ont pas été épargnés par ce fléau. Elles ont déjà fait des dégâts dans plusieurs aéroports et des catastrophes aériennes ont été évitées de justesse. Les mesures prises pour endiguer l’invasion Pour lutter contre les fourmis, les particuliers utilisent des pesticides et de l’essence. Bien sûr, ces mesures individuelles sont dérisoires. A plus grande échelle, des pesticides sont répandus sur les cultures. En 1962, un nouveau pesticide apparut, le Mirex. Il était considéré comme la solution au problème. C’est une véritable campagne militaire qui fut alors organisée. Des avions aspergeaient les régions contaminées de ce produit. Mais, les fourmis se contentaient de s’installer ailleurs pour revenir quelques temps après. De plus, après plusieurs années d’utilisation, des résidus de se pesticide furent détecter dans le sang de bon nombres d’animaux destiné à l’abattage. Par voie de conséquence, au début des années 1970, une majorité de gens de ces régions avaient eux aussi des résidus de ce produit dans leur sang. Ce produit s’avéra cancérigène et fut interdit seulement en 1977. C’est en réalité, le climat qui endigue pour l’instant l’invasion. Les fourmis de feu ne peuvent survivre aux hivers rudes du Nord Elles ne survivent pas non plus à la sécheresse des déserts de l’ouest. Mais, l’homme facilite son invasion involontairement. Le transport de marchandises par la route d’un état à un autre a permis aux fourmis d’atteindre la Californie dans l’ouest et la Virginie dans l’est. Le défrichage est également un facteur d’expansion pour ces prédatrices. De plus, on constate que les fourmis de feu s’adaptent progressivement à des climats plus froids. Actuellement, aux Etats-Unis, la priorité est de limiter leur nombre mais plus de les éradiquer. Un faible espoir En Amérique du Sud, la fourmi de feu n’est pas un fléau majeur grâce à une variété de prédateurs naturels qui régulent la population des fourmis. Mais, aux Etats-Unis, ces prédateurs n’existent pas. Les chercheurs essayent de trouver des pathogénies naturelles afin d’introduire dans l’environnement des micro-organismes qui anéantiraient les fourmis de feu. Le principal ennemi de la fourmi de feu en Amérique du Sud est la mouche Phoride. Cette mouche injecte un œuf à l’intérieur de la fourmi. Ces œufs se transforment en asticots qui dévorent la fourmi vivante. C’est donc une véritable guerre aérienne qui est menée avec l’introduction de cette mouche dans les états concernés. Ce faible espoir vacille quand on sait qu’en 2001, des fourmis de feu ont été découvertes dans un port australien. Le commerce maritime est un facteur considérable de prolifération qui, à moyen terme, pourrait provoquer la colonisation de tous les continents. Depuis une dizaine d’années, en Australie, une armée de fourmis dévastent tout sur leur passage et en massacrent par millions les crabes rouges. Les biologistes espèrent éradiquer ces fourmis invasives d’ici trois ans. Sur l’île de Christmas, les crabes rouges étaient encore il y a quelques années près de 120 millions à vivre dans la forêt équatoriale. Depuis 1989, cette colonie est menacée de disparition depuis l’introduction par l’homme d’une variété de fourmis redoutable, la fourmi jaune folle. Cette dernière, d'origine africaine, est connue pour son agitation frénétique et pour raffoler de la chair de crabe. Chaque année, lors de la migration des crabes vers le bord de mer, les fourmis attendent leurs proies. Elles les attaquent à l'acide formique pour les aveugler, avant de pénétrer dans leur carapace pour les dévorer vivantes. Les crabes rouges jouent un rôle essentiel dans la préservation de la forêt équatoriale de Christmas. En les sauvant, les écologistes espèrent aussi sauver la forêt. |
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