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Atort'Ouha
| Envoyé jeudi 19 mai 2005 - 23h58: | |
S'Ecrire un jour ... Avec la profondeur des mots mouillés, liquides des pensées. Les clapotis de l'eau, nos haltes de silence... Ces mémoires immobiles et rondes, qui nous emmènent au loin, avec nos yeux fardés sur l’inconnu… Cette voix douce et tendre... Cette voie d’eau, celle d’un ventre tiède, illuminé. Cette voix blanche et mate en résonance… Qu’un souvenir vient s’y noyer… S'Ecrire demain… Des plis de l’âge oblitérés, dans ses figures… Ses veines bleues, dans les fêlures anonymes… A ses sans ombre si vide de murmures et de liqueurs. Tant de promesses évaporées, d’exsudes, de mur en mur, de geste en geste, de lit en lit… A cette main jamais posée, des mots d’amour, et de tendresse, dans les carnets de bals … Du temps toujours inachevé, de rêve en rêve… L’attente de futur, un cœur en souvenance... Et les matins d’un autre… Les symphonies de Mai et des matins qui chantent, la rue, la nuit, le jour, où vont battrent les cœurs... La ville qui s’éveille, qu’à l’aurore s'éventent, les odeurs au printemps, enrobé de douceur… Et puis les roses noires... Aveugle à petit feu, à marcher dans les lignes, couturé sans un titre, à l’encre, à cœur battant… A mordre dans sa tête, la vie à pleines dents, le passé au présent… Comme pour se résoudre, d’un impossible rêve, le temps d’infiniment… Dans le vers déployé, des ' non dit ' aux ' non lire '… Au diable son talent ! A supposer l’étrange, quand le verbe vous pousse, quand chaque mot bouscule, ridicule où baroque, un monde irrespirable Au verso d’une rime, aux mensonges, aux respires, tous les dieux nés sous X, sapés dans les chansons, au rougi d’une gorge, à phrases dénudées... Poétiqu'ment parlant… D’éternels artifices, bâtis à mot couvert, à l’heures des néons, issues des idées noires… Les nuits des sans issues, aux nuits qui s’enveniment, dans la déséccriture, méandre dans sa larme Aux jours, de jour en jour, d’écrits comme on s’en va , d’écrits comme on se quitte, les cris quand tout fout l’camp… Dans ses miséricordes, défunt d’une esthétique, coupable sans une arme… Avec les roses noires, d’amour à condition…
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Rob
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 08h02: | |
A mon avis Jacques, ce n'est pas assez resserré, je trouve pas le fil conducteur, on dirait un collage de plusieurs textes. L'ensemble parait bien mais au final je me souviens plus de quoi on parle. A ta place je tenterai de recentrer le truc, il y a trop de défilés d'expressions, c'est difficile à définir...
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JG
| Envoyé vendredi 20 mai 2005 - 16h58: | |
Merci Rob d'avoir prit le temps de lire...Ton analyse est excellente puisque ce texte est le fruit de plusieurs petites réflexions mises bout-à-bout, pour n'en faire qu'une (je fais souvent ça) Faut que je retravaille ce truc, puisque j'ai la tête vide depuis 3 mois, et pas vraiment d'idées pour écrire autre chose... Tu n'connais pas un truc, genre Viagra pour l'écriture ? |
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