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PascalDuf
| Envoyé samedi 21 mai 2005 - 11h18: | |
Près de Cordoue… Il subsiste près de Cordoue de vieux palais de rêves fauves Dont la lumière tramée réchauffe des ciels mauves En secret on s’y rend en dormant Paisiblement, après l’amour… Ils résonnent de chants anciens, pour des sequins et des rubans ; On y attend l’aube sereine en devisant des jours de gloire et de soleil, On n’est plus dans la mouvance, il ne fait ni nuit, ni jour. On s’éveille d’un regret, mélancolique, sans un sourire, déjà chagrin, Avec des lueurs plein le regard, son chemin dans l’œil tracé. J’ai baisé la bouche d’une gitane, qui a dansé sous les arcades Elle avait des bras aériens, elle en jouait comme une guitare Elle avait le pied espagnol, et la cambrure démoniaque. J’étais déjà en partance quand j’étais encore à naître ! Sur les dalles de porphyre, elle écrit en arabesques Déjà l’Afrique, adieu l’Europe, Andalousie… Une blessure… Cette nuit-là, j’étais à l’heure, les roses embaumaient les balcons Et je buvais les ombres douces comme des liqueurs d’oubli… Les songes, jamais ne cessent, c’est une des raisons d’espérer, Le Flamenco est la geste du voyage, de la passion et de la mort… Il subsiste près de Cordoue de vieux palais de rêves fauves Dont la lumière tramée réchauffe des ciels mauves En secret on s’y rend en dormant Paisiblement, après l’amour…
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lilas
| Envoyé samedi 21 mai 2005 - 13h22: | |
Est-ce un peintre qui parle ? : "Il subsiste près de Cordoue de vieux palais de rêves fauves Dont la lumière tramée réchauffe des ciels mauves"... je vais en rêver ... |
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