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PascalDuf
| Envoyé mercredi 25 mai 2005 - 10h38: | |
Ahaggar. Au pied du géant Atakor où campent Des hommes aux yeux affûtés Il y a des pulsations Et des histoires cachées, Des troupeaux en partance, Le chant de la piste et du désert. Les larmes se font rares Qui abreuvent le sable Massif de l’Ahaggar… Il y a le cri des femmes Qui plane sur les soirs d’incendie Et puis l’odeur du thé Comme des éclats de vie, Des colonnes de quartz, Des murailles de légendes Les larmes se font rares Qui abreuvent le sable Massif de l’Ahaggar… Il y a des noms de peuples Qui ne sont pas les bons Ici, où l’homme blanc trace Mensongères définitions… Aw-Targa… Nous sommes les fils de Targa… Que l’autre monde ignore… Les larmes se font rares Qui abreuvent le sable Massif de l’Ahaggar… Dans cette vallée, je rêvais… Lorsque je gardais les troupeaux. J’avais la tête légère…Près du Prophète. Je rêvais à de l’eau Mes frères sont des seigneurs Imuhagh… Noble et libre… Le vrai nom de mon peuple Que les autres négligent Massif de l’Ahaggar… Les gens de Tamajaq , Se couvrent le visage De lin frais millénaire Et ne s’abaissent pas à le dévoiler… Des temps anciens On peut toujours songer… Afellan, guerrier libre et poète. Cavalier de légende… Je porte un chèche blanc par signe de respect. Les larmes restent rares Qui sont bues par le sable Massif de l’Ahaggar…
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