Auteur |
Message |
Tapir
| Envoyé jeudi 26 mai 2005 - 09h58: | |
Cet endroit, serti autour le cercle, cernant le vague. Plus loin, la pierre, jetée sur le derme souple des vagues, dans la rotondité de l’écho, où l’on entend suinter la lumière différée, vers les boulevards rectilignes, l’axe de la périphérie, qui tourne, quelque part… Convulsions et remous en des lieux qui tombaient au centre depuis le premier jour sans pouvoir se retourner, volte dans l’angle exigu des chutes au fond du puits, révolte transmuée cependant. Toi qui changes, pour quelle mue, mouvement à peine dans l’espace foudroyé. Une différence, presque similitude, aussitôt rejetée dans l’indifférence transparente du vide. Autrefois s’écrivaient, poèmes, venus du temps dichotomique, moisissant dans le bleu compulsif du dé, assoiffés de significations. Pages retournées, illusion ? La menace pourtant très claire d’une mer immobile, immolant ses démences dans les harpes sournoises du beau temps. Même s’il était excessivement tôt pour prédire, sargasses aujourd’hui. Josip Tapirkievitch
|
|