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Atort'Ouha
| Envoyé dimanche 29 mai 2005 - 19h26: | |
Je suis de ces comas dans un ventre d'artiste Quand pousse une clameur aux silences pour deux La froidure d'un âge où rôdent ses touristes Pour y plonger mon ombre et t’y noyer un peu… Les spectres indécents peuvent rire de moi J’en aurais fait le tour des nuits qui me ressemblent Ces nuits comme des jours qu’un fantôme m’envoie L'absence comme un cri un oubli qui me tremble Avec cet infini qui me régle ses comptes Cette ère… halluciné,... Oui cet infini là Ces bouts de solitude où meurent des amantes Tes mots qui me collaient Qu'un rêve n’entend pas Ces hiers, en ciment bâtissant l’autre monde Ton ventre où m’allonger ta galaxie d’aimer Cet amour et puis toi messagère à la ronde Charriant des étoiles occultées d'un secret
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Lilas
| Envoyé samedi 04 juin 2005 - 11h59: | |
J'aime ... ces mots d'amour, de souvenir, qui s'en veulent illuminer, qui assument, qui se creusent, un peu fébriles au moment du plus froid, au point de malmener la rime de façon éclairante (comptes/amantes) et de faire un vers d'un hémistiche trop lourd à porter. J'aime moins le côté trop "classique" de la diérèse finale (charriant)appelée par les autres alexandrins, encore que le vers en retire de la solennité. C'est un poème que l'on n'oubliera pas. |
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