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Y. Treza
| Envoyé lundi 30 mai 2005 - 23h47: | |
promenade, finalement, s'habitue à mon pas crispé. La densité des matériaux s'estompe. Appel d'apesanteur où les têtes résonnent de feuilles en retard. Et le tout sent l'arpège figé. Gardons le rythme. Mon amour sur un morceau de papier, tout est noté. L'embarcation, les noix, du vin Des racines crues Une odeur de fonds marins, des oeillères de velours, un demi crâne humain. Tout court Un immeuble s'élance sous les battements de la pluie, masque ses fissures Tout marche, court. On marche. Tes souvenirs demi-mots, l'eau nous file discrètement. De petits artisans Posent des noms Sur des baguettes : cerf-volant coeur est un diagnostic en pattes de mouche bée Qu'on s'intime de cesser, trouver du fer, planter son arbre verrouillé D'oeil électrique Par dessus la palissade rembourrée Jeter de la grêle sur le chantier Puis, d'un ton médical, démontrant la récré Ma bouche tourne, s'éparpille, fond révolution glacée |
lafourmi
| Envoyé mardi 31 mai 2005 - 08h25: | |
des petits côtés Aaron "De petits artisans Posent des noms Sur des baguettes : cerf-volant " mais une ambiance différente. "les têtes résonnent de feuilles en retard. Et le tout sent l'arpège figé." je connais cete sensation elle est très bien rendue.
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