Auteur |
Message |
Tapir
| Envoyé vendredi 03 juin 2005 - 16h42: | |
Belle nuit cependant, des oiseaux dans les pluies qui se lèvent, ventre collé aux feuilles avec le jour, dans l’alchimie et la fusion du vol. Les ibis agrègent le rouge, nuage on dirait éboulement de pétales déviés par le vent, la crête d’une vague, le fragile. Ou peut-être argile, la lumière pétrie d’une lampe, quelques mots d’une langue de flamboyante nudité, le tesson d’une flamme, le corps tendu, aiguisé par les tensions, loin dans les dédales de la chute qui remonte. Des sources salées, le corps qui prenait cri, s’y jetait dans les ronces et les algues déchirées, mouvements d’encre et de navires lancés sur et contre le vide, ancre mouillée dans le feu. Josip Tapirkievitch
|
belvar
| Envoyé lundi 06 juin 2005 - 10h51: | |
une inspiration trempée dans une senbilité incandescente bravo ! |
Tapir
| Envoyé lundi 06 juin 2005 - 11h34: | |
"...rouge demeure des arpenteurs secrets.."
|
|