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zigzag
| Envoyé lundi 06 juin 2005 - 18h01: | |
Ta peau galbée de foudre. Son feu jamais éteint L’orage de Van Gogh Le salé de nos mains L’échancrure d’un cri. Tes prières à jamais. L’envers que tu cambres Et toi qui me sais là… Des nuits désordonnées À déchiffrer ta vague Son pli que je suppose Où baille ton destin Les sarments de ta vigne L’Espagne sous ton pagne L’argile de ta forge L’algue de nos baisers Tes maquis scintillants Où meurent des lumières Les battements d’un chant Sa voile de carmin Et moi ce mal venu Démêlant tes crinières. Les mains pour me cacher De fleurs et de scandales Avec cette chaleur Cette immortalité Et la chambre, la mer Plus haut’ chaque matin |
   
Lilas pour zigzag
| Envoyé lundi 06 juin 2005 - 21h39: | |
Des accents de Léo, dans les images ( peut-être trop dans "l'Espagne sous ton pagne", par connotation) , et aussi dans le rythme des hexamètres ... La seconde version, animée de plus d'ampleur, me plaît davantage, en particulier les deux derniers quatrains. J'aime ce poème que je trouve vraiment beau. Que penserait un musicien de la musique que j'y entends si l'on garde, tout simplement: "Et la chambre / la mer/ plus haute /(NB les trois toniques longues, et musicales par leur variété) chaque matin /(... la derniere aussi, mais partie plus martelée grâce aux occlusives) Si je pouvais vous le lire comme je l'entends ... |
   
Zz
| Envoyé mercredi 08 juin 2005 - 23h40: | |
merci |
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