Tapir
| Envoyé mardi 07 juin 2005 - 09h09: | |
Je pratiquais alors le principe des paliers, tels les plongeurs en apnée qui s’en vont, s’enfonçant au profond d’un seul mouvement de dorsale, jusqu’aux limbes. Mais, ensuite il faut revenir des grands espaces irrespirables, aveugle à tatons dans les océans. Tout ce qu’il touche peut lui sembler la planche de vivre à laquelle s’accrocher, même la flaccinence d’une méduse. Enfin, dans la patience de la nuit, la lumière glauque, tamisée de la surface se peut entrevoir, dans la tension du refus du chemin inverse, la difficulté de s’accepter à jamais inassouvi. (Vilain petit moucheron Pourquoi es-tu grognon? Dans la toile emprisonné Bientôt! Tu seras mangé... Lord of the ring)
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