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Tapir
| Envoyé mercredi 08 juin 2005 - 09h30: | |
Il fallait un instrument du désir, halte là je vous arrête avant que vous ne vous égariez dans des chemins libidineux. J’invoquais la rondeur des mots, ces billes fuyantes entre les doigts ou bien plutôt le sang violet des myrtilles. Tu ne sais pas toi, comme si tu voulais raconter le feu avant même de rentrer le bois de l’hiver. Ici les hommes s’emmontagnent, on dirait qu’ils veulent s’enfoncer dans les fibres ligneuses de la pierre, effraction jusqu’au cristal du silence. Voilà pour l’idéal, ensuite, ne reste qu’une langue de fractures.
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pour tapir lilas
| Envoyé mercredi 08 juin 2005 - 10h21: | |
superbement dit ! |
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