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belvar
| Envoyé mercredi 08 juin 2005 - 22h17: | |
L'écorce du temps usée, il ne reste plus qu'un moignon de tendresse pour saluer l'ombre bienfaisante qui s'est enfouie, son tablier bleu et ses sabots, son sourires et ses paroles murmurées au soleil. Les fleurs de son jardin resteront gravées sur le cristallin, miroir rêveur - les présences simples sont les plus accueillantes, les plus dévouées...mais si riches de partages et de complicités silencieuses. La vieillesse l'a rattrapée et emportées dans ses bras blancs. Ce soir je creuse ce terrain de jeu, où elle m'accueillit enfant, ce terrain que j’arpente maintenant l’estomac noué par l’absence – vrillée au corps. http://jeanmarc.baholet.free.fr/blog/
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lafourmi
| Envoyé lundi 13 juin 2005 - 18h33: | |
beaucoup de tendresse et des douceurs bleues. les présences simples sont souvent celles qu'on n'oublie jamais. merci Jean Marc et aussi pour le lien vers votre blog |
   
Jean-Marc
| Envoyé mardi 14 juin 2005 - 15h17: | |
merci Fourmi de t'être arrêté un instant sur cette brassée de mots...quelques fautes s'y sont glissées, l'émotion a franchi la parole
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lilas pour Jean Marc
| Envoyé vendredi 17 juin 2005 - 21h59: | |
C'est une touchante évocation qui remue du côté de l'enfance, des joies simples, que l'on n'oubliera jamais et dont le souvenir nous aide à des moments inattendus. Une brassée de mots comme une brassée de fleurs qu'elle aurait aimée... |
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