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karl
| Envoyé vendredi 17 juin 2005 - 14h21: | |
notre survie j'avais oublié j'avais oublié que les gens croisent le trottoir eux aussi je ne sais pas quoi chanter et toi et toi, dans tes longs pas discutables toi dans tes remords alors que le jour envahit j'avais blessé jusqu'à la moëlle essayé de me faire petit je te jure il pleut et ça n'a rien changé je te jure il pleut des malices à plein ciel j'attends je pense mais j'avais oublié que la vie parfois module au majeur une fleur nouvelle nos coins de rue espérés le sourire des enfants certain je ne suis pas fier de moi on oublie qu'on oublie on oublie les gestes la douce et infernale glissade du temps j'ouvre l'oeil tu sais parfois encore j'ouvre l'oeil j'arrive à sourire je te racontais: la balançoire de Christophe pareil pour moi je m'en vais où tu crois entre deux rêves entre deux poèmes plats dans la dentelle facile en attendant |
Kel
| Envoyé vendredi 17 juin 2005 - 14h26: | |
J'aime bien : ça se boit comme du petit lait. |
L.
| Envoyé vendredi 17 juin 2005 - 15h28: | |
Toujours belle, cette dentelle tissée et déchirée de souffrance et d'attente. Un hommage. Un bonjour du coeur
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JM
| Envoyé vendredi 17 juin 2005 - 23h00: | |
je dirais plutôt que ça se boit comme un bon petit apéro...le lait c'est bon à l'âge où on tête à la mamelle ! |